CIS : fin de la spirale baissière
Le retour à une croissance interne positive en 2016 (+1,4%) vient confirmer le début du redressement du troisième acteur mondial de la gestion de bases de vie en milieu extrême. Toutefois, l’exercice 2016 devrait encore porter les stigmates de la détérioration du secteur, avec un recul prévu du bénéfice net.
Mais le bas de cycle paraît désormais atteint. En Bourse, le titre souffre depuis deux ans de la désaffection pour les valeurs liées à l’énergie. L’action reste loin de son plus-haut historique atteint en janvier 2013, à 29 euros. Mais le titre a déjà bien rebondi, de 44% en six mois.
Le groupe fondé en 1992 par l’actuel président Régis Arnoux fournit une offre de prestations intégrées comme la maintenance, la sécurité, l’alimentation, etc. Sa particularité : CIS se développe dans les régions isolées sur des sites pétroliers, gaziers et miniers.
Des leviers de croissanceUn marché ultra-spécialisé, mais risqué. La société marseillaise a dû faire face à la contraction des dépenses de l’industrie de l’énergie. À tel point que la marge opérationnelle est passée de 6,2% en 2014 à 3,5% au premier semestre 2016.
Pour retrouver une nouvelle dynamique, les dirigeants ont annoncé un nouveau plan stratégique ambitieux baptisé Arise 500. La société vise un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros à moyen terme, soit une croissance de 15% par an.
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