Chevron veut accroître ses flux de trésorerie et réduire ses coûts
information fournie par Reuters 12/11/2025 à 11:36

Un logo Chevron sur le bâtiment Chevron à Houston, Texas

Chevron a déclaré mercredi prévoir d'augmenter son flux de trésorerie disponible de plus de 10% par an jusqu'en 2030 et d'accroître sa production de pétrole et de gaz, tout en réduisant davantage ses coûts et ses dépenses d'investissement.

Ces dernières perspectives, annoncées à l'occasion d'une journée investisseurs, sont l'aboutissement des efforts de restructuration déployés par la major pétrolière américaine qui ont entraîné des licenciements en début d'année.

Le groupe a conclu en juillet, avec un an de retard, son acquisition de Hess pour 55 milliards de dollars (47,16 milliards d'euros), lui permettant enfin d'annoncer ses prévisions à long terme. L'action Chevron a gagné 7,8% sur un an mais fait moins bien que les titres de ses concurrents Exxon Mobil et Shell.

"Nos actifs avantageux, la solidité de notre bilan et notre programme d'investissement rigoureux constituent les fondements qui nous permettent de prospérer quel que soit le contexte des prix", a déclaré le directeur financier Eimear Bonner dans un communiqué.

Partant de l'hypothèse d'un prix du Brent à 70 dollars le baril, Chevron a déclaré prévoir une croissance annuelle supérieure à 10% de son flux de trésorerie disponible et de son bénéfice par action jusqu'à la fin de la décennie.

La production de pétrole et de gaz augmentera de 2% à 3% par an, selon le géant américain, qui produit actuellement 4,1 millions de barils équivalent pétrole par jour.

Chevron a réduit ses dépenses d'investissement à une fourchette comprise entre 18 milliards et 21 milliards de dollars par an, contre 19 milliards à 22 milliards précédemment.

Le groupe a aussi relevé son objectif de réduction des coûts à 3-4 milliards de dollars d'ici la fin de l'année prochaine, soit 1,0 milliard de plus qu'auparavant.

Chevron a déclaré être en mesure de couvrir ses dépenses d'investissement et ses dividendes jusqu'en 2030, même si le prix du Brent avoisinait les 50 dollars le baril.

(Sheila Dang à Houston; version française Augustin Turpin, édité par Blandine Hénault)