Capgemini : un cours artificiellement dopé

Le titre du leader européen des services informatiques vient de rebondir, profitant de l’annonce de l’extension d’un partenariat avec Google relatif à l’intelligence artificielle. Faut-il en profiter pour racheter l’action, jusqu’ici freiné par des craintes de ralentissement de l’activité ?

Son actualité : alors qu’il était retombé tout proche de son plancher annuel, le titre du leader européen des services informatiques vient d’enregistrer un beau rebond. Le 1er juin, l’action a signé la plus forte progression du CAC 40 (+6,8%), profitant de l’annonce d’une l'extension «majeure» de son partenariat stratégique avec Google Cloud, la division de Google dédiée à l’informatique dématérialisée, l’analyse de données et l’intelligence artificielle (IA).

Dans le détail, le français et son partenaire américain vont créer un centre d’excellence dédié à l’IA générative afin d’«aider les entreprises à exploiter pleinement le potentiel des technologies d’IA».

D’ici à deux ans, Capgemini entend développer plus de 500 cas pratiques d’utilisation.

Les investisseurs sont rendus euphoriques par l’IA générative de type ChatGPT, une thématique à la mode qui laisse songeur. L’effervescence boursière actuelle contraste avec les craintes d’une moindre activité dans les services informatiques en raison de l’automatisation de certaines tâches grâce à l’IA.

Capgemini serait concerné, employant 357.000 salariés dans le monde, dont 207.000 dans les pays à bas coûts, principalement en Inde. Plus concrètement, c’est la perspective d’un ralentissement de la croissance du géant français