CAC40 :; largement en tête des places de l'UE et suclasse W-Street information fournie par Zonebourse 11/11/2025 à 17:22
Après avoir gagné 1,3% hier, la Bourse de Paris ralentit un peu à 25 minutes de la clôture et gagne encore +1,2% à 8.150 : le CAC double la mise en ce 11 novembre (après les +1,3% de lundi), dans des volumes insignifiants (1,200MnsE en 8 heures).
Mais personne n'ose vendre quoi que ce soit quand les locomotives du luxe repartent à pleine vapeur : +3,5%% pour Hermès, +2,5% pour LVMH ou encore +4,6% Stellantis et +3% pour Renault.
Le CAC réalise sur 48H une bien meilleure performance que le Nasdaq (-0,8% avec +2,3%) ou le S&P500 (-0,3% après +1,5%), alors que le prétexte du rebond du début de la semaine réside dans l'optimisme lié à la cessation du 'shutdown' aux Etats-Unis : le Sénat américain s'est prononcé dans la nuit en faveur d'un texte de loi visant à mettre fin au blocage partiel des administrations fédérales après 41 jours de paralysie.
Wall Street, contrairement à Paris qui tire toute l'Europe (l'E-Stoxx50 gagne +1% grâce aux 3 composantes 'luxe' françaises) se montre beaucoup plus hésitant et l'indice VIX de la volatilité, le baromètre de la peur à Wall Street, stagne vers 17,5 ce mardi (soit une baisse de 22% depuis les plus hauts de vendredi).
Qu'est-ce qui va donc si bien pour les valeurs françaises au point que Wall Street ne parvient pas à tenir le rythme ?
Le compromis qui met fin au 'shutdown' conclu par les sénateurs à 60 voix pour et 40 contre, doit maintenant être approuvé par la Chambre des représentants, où les républicains disposent de la majorité, avant sa promulgation définitive par le président Donald Trump.
'Cela veut dire que le gouvernement américain pourrait rouvrir dès mercredi, après le jour de l'Armistice, si la Chambre des représentants devait soutenir le texte qui vise à financer les services publics', indique Kenneth Broux, le responsable de la recherche devises et taux à la Société Générale, basé à Londres.
L'accord permet d'améliorer les perspectives pour la croissance économique américaine à un moment, celui de la fin de l'année, où les marchés d'actions américains prennent généralement le chemin de la hausse, ce qui constitue un élément porteur.
La réouverture des services publics pourrait par ailleurs annoncer une déferlante de statistiques économiques dans les jours à venir après quasiment six semaines de disette. D'après Kenneth Broux, l'analyste de SG, le Département américain du travail pourrait publier le rapport sur l'emploi pour le mois de septembre dès ce vendredi.
Reste à savoir si la fin du blocage budgétaire aux Etats-Unis permettra aux marchés boursiers mondiaux de se remettre sur de bons rails après les tumultes de la semaine dernière.
'Ce ne sont pas les niveaux de valorisations qui poussent les marchés en territoire baissier, ce sont les récessions', rappelle Neil Wilson, stratégiste chez Saxo Banque.
'C'est la raison pour laquelle les conséquences du 'shutdown' commençaient à inquiéter Wall Street', souligne-t-il.
Sur le compartiment obligataire, on observe des variations assez paradoxales : le '30 ans' se tend de +1Pt vers 4,712% mais le '10 ans' efface -4Pts vers 4,0690%.
En Europe, le Bund à 10 ans se détend de -1Pt à 2,655%, l'OAT de même échéance, -1,7Pt à 3,422%.
À Londres, le Brent rebondit vigoureusement de 1,7%, à 65 USD le baril, le WTI de +1,7% également à 61$.
L'euro redécolle de +0,35% face au billet vert, à 1,1600 USD, l'Or reste stable vers 4.110$/Oz.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Medincell a annoncé hier soir son inclusion dans l'indice MSCI World Small Cap à compter du 24 novembre 2025. Cet indice regroupe les sociétés à petite capitalisation les plus liquides et performantes de 23 marchés développés.
La société de private equity Audacia annonce un partenariat avec l'OEuvre nationale du Bleuet de France, 'symbole national de la mémoire et de la solidarité envers le monde combattant', via son nouveau fonds dédié à la défense et à la souveraineté industrielle, Straton.
Mais personne n'ose vendre quoi que ce soit quand les locomotives du luxe repartent à pleine vapeur : +3,5%% pour Hermès, +2,5% pour LVMH ou encore +4,6% Stellantis et +3% pour Renault.
Le CAC réalise sur 48H une bien meilleure performance que le Nasdaq (-0,8% avec +2,3%) ou le S&P500 (-0,3% après +1,5%), alors que le prétexte du rebond du début de la semaine réside dans l'optimisme lié à la cessation du 'shutdown' aux Etats-Unis : le Sénat américain s'est prononcé dans la nuit en faveur d'un texte de loi visant à mettre fin au blocage partiel des administrations fédérales après 41 jours de paralysie.
Wall Street, contrairement à Paris qui tire toute l'Europe (l'E-Stoxx50 gagne +1% grâce aux 3 composantes 'luxe' françaises) se montre beaucoup plus hésitant et l'indice VIX de la volatilité, le baromètre de la peur à Wall Street, stagne vers 17,5 ce mardi (soit une baisse de 22% depuis les plus hauts de vendredi).
Qu'est-ce qui va donc si bien pour les valeurs françaises au point que Wall Street ne parvient pas à tenir le rythme ?
Le compromis qui met fin au 'shutdown' conclu par les sénateurs à 60 voix pour et 40 contre, doit maintenant être approuvé par la Chambre des représentants, où les républicains disposent de la majorité, avant sa promulgation définitive par le président Donald Trump.
'Cela veut dire que le gouvernement américain pourrait rouvrir dès mercredi, après le jour de l'Armistice, si la Chambre des représentants devait soutenir le texte qui vise à financer les services publics', indique Kenneth Broux, le responsable de la recherche devises et taux à la Société Générale, basé à Londres.
L'accord permet d'améliorer les perspectives pour la croissance économique américaine à un moment, celui de la fin de l'année, où les marchés d'actions américains prennent généralement le chemin de la hausse, ce qui constitue un élément porteur.
La réouverture des services publics pourrait par ailleurs annoncer une déferlante de statistiques économiques dans les jours à venir après quasiment six semaines de disette. D'après Kenneth Broux, l'analyste de SG, le Département américain du travail pourrait publier le rapport sur l'emploi pour le mois de septembre dès ce vendredi.
Reste à savoir si la fin du blocage budgétaire aux Etats-Unis permettra aux marchés boursiers mondiaux de se remettre sur de bons rails après les tumultes de la semaine dernière.
'Ce ne sont pas les niveaux de valorisations qui poussent les marchés en territoire baissier, ce sont les récessions', rappelle Neil Wilson, stratégiste chez Saxo Banque.
'C'est la raison pour laquelle les conséquences du 'shutdown' commençaient à inquiéter Wall Street', souligne-t-il.
Sur le compartiment obligataire, on observe des variations assez paradoxales : le '30 ans' se tend de +1Pt vers 4,712% mais le '10 ans' efface -4Pts vers 4,0690%.
En Europe, le Bund à 10 ans se détend de -1Pt à 2,655%, l'OAT de même échéance, -1,7Pt à 3,422%.
À Londres, le Brent rebondit vigoureusement de 1,7%, à 65 USD le baril, le WTI de +1,7% également à 61$.
L'euro redécolle de +0,35% face au billet vert, à 1,1600 USD, l'Or reste stable vers 4.110$/Oz.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Medincell a annoncé hier soir son inclusion dans l'indice MSCI World Small Cap à compter du 24 novembre 2025. Cet indice regroupe les sociétés à petite capitalisation les plus liquides et performantes de 23 marchés développés.
La société de private equity Audacia annonce un partenariat avec l'OEuvre nationale du Bleuet de France, 'symbole national de la mémoire et de la solidarité envers le monde combattant', via son nouveau fonds dédié à la défense et à la souveraineté industrielle, Straton.