CAC40 : gain de 0,7% pour une semaine 'flat', PCE et U-Mich sans impact à W-Street information fournie par Zonebourse 26/09/2025 à 17:26
Le CAC40 ne parvient pas à préserver ses niveaux testés après publication du 'PCE': avec un gain de +0,8%, le CAC40 ne parvient pas à effacer ses pertes hebdomadaires et pourrait finir la semaine juste inchangé.
L'Euro-Stoxx50 (+0,8% à 5.490) gagnerait +0,6% sur la semaine, sans véritable participation des acheteurs avec des volumes 'peau de chagrin' depuis mardi... comme s'il manquait un catalyseur.
Le chiffre le plus attendu de la semaine constituait justement une bonne surprise : l'indice 'PCE-Core' le plus suivi par la FED se stabilise sagement sous les +2,9% (identique aux 2,9% attendus mais 3% envisagé, moyennant une hausse séquentielle de +0,2% contre 0,3% attendu) et l'indicateur global ressort à +2,7% comme prévu.
Les 'futures' auguraient d'une ouverture positive de +0,5% à Wall Street mais les ventes ont vite tourné et le Nasdaq s'effrite de -0,2%, le S&P500 conserve un gain de +0,1%, le Dow Jones surperforme avec +0,3%.
La publication du 'PCE' est donc un 'non-événement' et il restait un chiffre pour faire bouger les lignes (mais il n'en est rien) : la confiance du consommateur américain s'est détériorée en septembre vers 55,1 contre 58,2, à un rythme encore plus marqué que prévu initialement, selon l'indice définitif de l'Université du Michigan publié ce vendredi... les chercheurs n'ont pas publié les anticipations ou ses prévisions des ménages en matière d'inflation.
Les derniers jours ont été marqués par un mouvement d'aversion au risque peu prononcé, suite à des déclarations moins accommodantes que prévu de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, et des indicateurs économiques américains robustes qui ont contribué à raviver les inquiétudes sur les taux.
Mais cela ne provoque pas de consolidation : aucune n'a d'ailleurs dépassé -2% depuis la mi-juin à Wall Street, malgré 28 records absolus du S&P500 (et 15% gagne depuis le 20 juin dernier).
'Depuis plusieurs mois, les avertissements sur la formation d'une bulle liée à l'IA sont de plus en plus fréquents, malgré les niveaux records atteints par les places boursières américaines', rappelle à cet égard Grégoire Kounowski, conseiller d'investissement chez la plateforme de gestion de fortune Norman K.
Pour les analystes de Danske Bank, les événements des derniers jours(croissance du PIB revue à +3,8% contre +3% initialement, dépenses des ménages à +0,6% contre 0,4% attendu) sont venus mettre fin au scénario des 'goldilocks', cette situation 'ni trop chaude, ni trop froide' qui se caractérise par une croissance modérée, une inflation maîtrisée et des taux d'intérêt bas, à savoir un environnement parfait pour les marchés.
Le nouveau cycle d'assouplissement de la Fed ayant été largement anticipé, beaucoup de bonnes nouvelles sont aujourd'hui intégrées dans les cours.
Malgré un bon 'PCE', les taux longs continuent de se tendre, soutenus par des perspectives de taux moins favorable.
Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans ne réagit guère à la 'sagesse' du PCE et progresse de +1Pt vers 4,18% (il touche un plus haut de trois semaines), le '30 ans' stagne vers 4,76%..
En Europe, le Bund allemand se détend de 2,8% vers 2,745%, nos OAT de -4,3Pts vers 3,57%, les BTP de -3Pts vers 3,615%.
Le dollar interrompt son rebond technique des derniers jours, qui avait été motivé par la progression des rendements obligataires aux Etats-Unis, mais l'euro qui grappille +0,25% à 1,1690, ne parvient pas à repasser au-dessus de la barre des 1,17 qu'il avait enfoncée la veille.
Le marché du pétrole consolide à l'horizontal vers 68,8$ pour le Brent à Londres, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) progresse d'environ 0,1% à 65,3$: avec un gain de plus de 4%, c'est sa meilleure semaine depuis le mois de juin.
Le baril est porté par un nouvel épisode de tensions géopolitiques, alors que plusieurs bombardiers stratégiques russes se sont approchés hier de l'espace aérien américain au-dessus de l'Alaska, avant d'être interceptés par quatre avions F-16.
A 3755 dollars, l'once d'or continue de camper à des niveaux records, une vigueur qui a inquiété récemment certains observateurs, qui y voient le signe que les marchés se positionnent de manière défensive en privilégiant des valeurs sûres.
'On entend beaucoup dire que ce rally constituerait une mauvaise nouvelle pour le sentiment de marché', réagit Michael Brown, le stratège de Pepperstone.
'Pourtant, il suffit de rappeler que l'or et le S&P ont progressé de concert ces trois dernières années, ce qui devrait suffire à balayer l'idée selon laquelle la hausse des métaux précieux serait forcément un signe de risque baissier', assure-t-il.
L'Euro-Stoxx50 (+0,8% à 5.490) gagnerait +0,6% sur la semaine, sans véritable participation des acheteurs avec des volumes 'peau de chagrin' depuis mardi... comme s'il manquait un catalyseur.
Le chiffre le plus attendu de la semaine constituait justement une bonne surprise : l'indice 'PCE-Core' le plus suivi par la FED se stabilise sagement sous les +2,9% (identique aux 2,9% attendus mais 3% envisagé, moyennant une hausse séquentielle de +0,2% contre 0,3% attendu) et l'indicateur global ressort à +2,7% comme prévu.
Les 'futures' auguraient d'une ouverture positive de +0,5% à Wall Street mais les ventes ont vite tourné et le Nasdaq s'effrite de -0,2%, le S&P500 conserve un gain de +0,1%, le Dow Jones surperforme avec +0,3%.
La publication du 'PCE' est donc un 'non-événement' et il restait un chiffre pour faire bouger les lignes (mais il n'en est rien) : la confiance du consommateur américain s'est détériorée en septembre vers 55,1 contre 58,2, à un rythme encore plus marqué que prévu initialement, selon l'indice définitif de l'Université du Michigan publié ce vendredi... les chercheurs n'ont pas publié les anticipations ou ses prévisions des ménages en matière d'inflation.
Les derniers jours ont été marqués par un mouvement d'aversion au risque peu prononcé, suite à des déclarations moins accommodantes que prévu de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale, et des indicateurs économiques américains robustes qui ont contribué à raviver les inquiétudes sur les taux.
Mais cela ne provoque pas de consolidation : aucune n'a d'ailleurs dépassé -2% depuis la mi-juin à Wall Street, malgré 28 records absolus du S&P500 (et 15% gagne depuis le 20 juin dernier).
'Depuis plusieurs mois, les avertissements sur la formation d'une bulle liée à l'IA sont de plus en plus fréquents, malgré les niveaux records atteints par les places boursières américaines', rappelle à cet égard Grégoire Kounowski, conseiller d'investissement chez la plateforme de gestion de fortune Norman K.
Pour les analystes de Danske Bank, les événements des derniers jours(croissance du PIB revue à +3,8% contre +3% initialement, dépenses des ménages à +0,6% contre 0,4% attendu) sont venus mettre fin au scénario des 'goldilocks', cette situation 'ni trop chaude, ni trop froide' qui se caractérise par une croissance modérée, une inflation maîtrisée et des taux d'intérêt bas, à savoir un environnement parfait pour les marchés.
Le nouveau cycle d'assouplissement de la Fed ayant été largement anticipé, beaucoup de bonnes nouvelles sont aujourd'hui intégrées dans les cours.
Malgré un bon 'PCE', les taux longs continuent de se tendre, soutenus par des perspectives de taux moins favorable.
Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans ne réagit guère à la 'sagesse' du PCE et progresse de +1Pt vers 4,18% (il touche un plus haut de trois semaines), le '30 ans' stagne vers 4,76%..
En Europe, le Bund allemand se détend de 2,8% vers 2,745%, nos OAT de -4,3Pts vers 3,57%, les BTP de -3Pts vers 3,615%.
Le dollar interrompt son rebond technique des derniers jours, qui avait été motivé par la progression des rendements obligataires aux Etats-Unis, mais l'euro qui grappille +0,25% à 1,1690, ne parvient pas à repasser au-dessus de la barre des 1,17 qu'il avait enfoncée la veille.
Le marché du pétrole consolide à l'horizontal vers 68,8$ pour le Brent à Londres, le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) progresse d'environ 0,1% à 65,3$: avec un gain de plus de 4%, c'est sa meilleure semaine depuis le mois de juin.
Le baril est porté par un nouvel épisode de tensions géopolitiques, alors que plusieurs bombardiers stratégiques russes se sont approchés hier de l'espace aérien américain au-dessus de l'Alaska, avant d'être interceptés par quatre avions F-16.
A 3755 dollars, l'once d'or continue de camper à des niveaux records, une vigueur qui a inquiété récemment certains observateurs, qui y voient le signe que les marchés se positionnent de manière défensive en privilégiant des valeurs sûres.
'On entend beaucoup dire que ce rally constituerait une mauvaise nouvelle pour le sentiment de marché', réagit Michael Brown, le stratège de Pepperstone.
'Pourtant, il suffit de rappeler que l'or et le S&P ont progressé de concert ces trois dernières années, ce qui devrait suffire à balayer l'idée selon laquelle la hausse des métaux précieux serait forcément un signe de risque baissier', assure-t-il.