CAC40: franchit les 7800 pts aidé par les banques information fournie par Cercle Finance 09/07/2025 à 10:55
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris entame la séance avec un gain proche de 0,8%, autour des 7825 points, tirée par EssilorLuxottica (+5,5%) ainsi que par les banques avec Société Générale (+2,9%), BNP Paribas (+1,8%) ou Crédit Agricole (+1,1%).
A la fois attendu et redouté par les marchés, ce mercredi 9 juillet marque la fin de la trêve de 90 jours sur les droits de douane réciproques décidés lors du 'Liberation Day'.
Si ce délai de trois mois trouve officiellement son épilogue aujourd'hui, rien n'a changé, ou presque, puisque le moratoire a simplement été repoussé à la date du 1er août.
Fidèle à sa rhétorique protectionniste, le président américain a d'ailleurs menacé hier d'imposer une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques importés et de 50% sur le cuivre étranger.
En dépit des quelques accords commerciaux conclus avec le Royaume-Uni, le Vietnam ou la Chine, de nombreux partenaires économiques ne sont toujours pas parvenus à trouver un 'deal' avec les Etats-Unis, Europe en tête.
'Cette trêve n'a rien réglé', déplore Fidel Martin, le président d'Exoé. 'Elle n'a pas pacifié les échanges internationaux', souligne le patron de la table de négociation réservée aux gestionnaires d'actifs.
Face au flou continuant l'évolution des droits de douane, les investisseurs craignent de nouveau que les tensions sur le commerce aient un impact négatif sur l'activité et donc sur les résultats des entreprises.
L'impact des surtaxes douanières et l'incertitude qui en découle risquent par ailleurs de se répercuter sur les indicateurs économiques et sur la trajectoire de la politique monétaire en relaçant potentiellement l'inflation.
Dans ce contexte troublé, les marchés d'actions américains ont peiné à trouver une direction claire hier soir, le Dow Jones ayant perdu 0,4%, le S&P 500 ayant grappillé 0,1% et le Nasdaq ayant fini autour de l'équilibre.
Si les incertitudes restent élevées, les investisseurs semblent aussi s'être acclimaté au mode opératoire choisi par Trump, que certains résument maintenant par l'acronyme TACO ('Trump Always Chickens Out', soit 'Trump finit toujours par rétropédaler').
'Pour faire simple, les marchés sont non seulement devenus un peu sourds à ces histoires de tarifs douaniers, mais en plus beaucoup de monde semble parier que Trump se livre juste à du bluff', souligne Michael Brown, analyste marché chez Pepperstone.
'Après tout, cela fait maintenant six mois qu'on voit le même film dérouler en boucle et tout le monde commence à connaître son scénario par coeur', rappelle le stratège.
Sur le plan des indicateurs, le marché prendra seulement connaissance, cet après-midi, des stocks des grossistes et des réserves de carburants aux Etats-Unis.
Les 'minutes' de la dernière réunion de la Réserve fédérale paraîtront par ailleurs après la clôture des places européennes.
Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à 10 ans se détend légèrement vers 4,39% (-2pts), tandis qu'en Europe, le 10 ans allemand est stable vers 2,63%.
Du fait de la remontée des taux longs américains, le dollar retrouve un peu d'allant mais ses gains restent limités face à l'euro, qui se maintient autour de la barre de 1,171$.
A Londres, le baril de Brent gagne 0,8%, autour des 70,6$.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Crédit Agricole Assurances (CAA) annonce le succès de la cession, via ses filiales Predica et Crédit Agricole Assurances Retraite, de ses 6.110.156 actions FDJ United, représentant environ 3,3% du capital et 4,5% des droits de vote.
UBS confirme son opinion 'Neutre' sur le titre L'Oréal et laisse son objectif de cours inchangé à 353 E avant la publication des résultats du deuxième trimestre 2025.
Enfin, Arkema annonce la construction d'une nouvelle unité de polyamide transparent Rilsan Clear à Singapour, nouvelle capacité pour un investissement d'environ 20 millions de dollars américains et qui devrait être mise en service au premier trimestre 2026.
A la fois attendu et redouté par les marchés, ce mercredi 9 juillet marque la fin de la trêve de 90 jours sur les droits de douane réciproques décidés lors du 'Liberation Day'.
Si ce délai de trois mois trouve officiellement son épilogue aujourd'hui, rien n'a changé, ou presque, puisque le moratoire a simplement été repoussé à la date du 1er août.
Fidèle à sa rhétorique protectionniste, le président américain a d'ailleurs menacé hier d'imposer une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques importés et de 50% sur le cuivre étranger.
En dépit des quelques accords commerciaux conclus avec le Royaume-Uni, le Vietnam ou la Chine, de nombreux partenaires économiques ne sont toujours pas parvenus à trouver un 'deal' avec les Etats-Unis, Europe en tête.
'Cette trêve n'a rien réglé', déplore Fidel Martin, le président d'Exoé. 'Elle n'a pas pacifié les échanges internationaux', souligne le patron de la table de négociation réservée aux gestionnaires d'actifs.
Face au flou continuant l'évolution des droits de douane, les investisseurs craignent de nouveau que les tensions sur le commerce aient un impact négatif sur l'activité et donc sur les résultats des entreprises.
L'impact des surtaxes douanières et l'incertitude qui en découle risquent par ailleurs de se répercuter sur les indicateurs économiques et sur la trajectoire de la politique monétaire en relaçant potentiellement l'inflation.
Dans ce contexte troublé, les marchés d'actions américains ont peiné à trouver une direction claire hier soir, le Dow Jones ayant perdu 0,4%, le S&P 500 ayant grappillé 0,1% et le Nasdaq ayant fini autour de l'équilibre.
Si les incertitudes restent élevées, les investisseurs semblent aussi s'être acclimaté au mode opératoire choisi par Trump, que certains résument maintenant par l'acronyme TACO ('Trump Always Chickens Out', soit 'Trump finit toujours par rétropédaler').
'Pour faire simple, les marchés sont non seulement devenus un peu sourds à ces histoires de tarifs douaniers, mais en plus beaucoup de monde semble parier que Trump se livre juste à du bluff', souligne Michael Brown, analyste marché chez Pepperstone.
'Après tout, cela fait maintenant six mois qu'on voit le même film dérouler en boucle et tout le monde commence à connaître son scénario par coeur', rappelle le stratège.
Sur le plan des indicateurs, le marché prendra seulement connaissance, cet après-midi, des stocks des grossistes et des réserves de carburants aux Etats-Unis.
Les 'minutes' de la dernière réunion de la Réserve fédérale paraîtront par ailleurs après la clôture des places européennes.
Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à 10 ans se détend légèrement vers 4,39% (-2pts), tandis qu'en Europe, le 10 ans allemand est stable vers 2,63%.
Du fait de la remontée des taux longs américains, le dollar retrouve un peu d'allant mais ses gains restent limités face à l'euro, qui se maintient autour de la barre de 1,171$.
A Londres, le baril de Brent gagne 0,8%, autour des 70,6$.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Crédit Agricole Assurances (CAA) annonce le succès de la cession, via ses filiales Predica et Crédit Agricole Assurances Retraite, de ses 6.110.156 actions FDJ United, représentant environ 3,3% du capital et 4,5% des droits de vote.
UBS confirme son opinion 'Neutre' sur le titre L'Oréal et laisse son objectif de cours inchangé à 353 E avant la publication des résultats du deuxième trimestre 2025.
Enfin, Arkema annonce la construction d'une nouvelle unité de polyamide transparent Rilsan Clear à Singapour, nouvelle capacité pour un investissement d'environ 20 millions de dollars américains et qui devrait être mise en service au premier trimestre 2026.