CAC40 : finit la semaine au zénith, records absolus à Wall Street et Tokyo ce matin information fournie par Zonebourse 03/10/2025 à 17:18
Carton plein avec un 5 sur 5 à la hausse pour le CAC40 (+0,2% ce vendredi et +2,3% hebdo), mais les volumes restent anémiques, l'intérêt acheteur semblant inversement proportionnel à l'inexorabilité de la hausse.
Le CAC avait débuté la séance sur un gain de 0,4% vers 8.085 avant de se tasser vers 8.070... mais l'indice phare reste soutenu par le luxe, Sanofi, Stellantis.
Le CAC40 'GR' a battu de son côté un nouveau record absolu à 26.070Pts, idem pour l'Euro-Stoxx50 (5.665), le 'Bel-20' mais les écarts se réduisent à quelques centièmes de % alors Wall Street rouvre pourtant sur un nouveau feu d'artifice de records avec +0,7% sur le Dow Jones à 46.850, +0,4% sur le 'S&P' à 6.7435 et +0,2% à 24.858 sur le Nasdaq-100 : les investisseurs continuent de faire fi de la fermeture partielle des administrations américaines... laquelle aboutit à la non-publication du 'NFP' ce vendredi.
La journée avait d'ailleurs bien commencé avec les +1,85% du Nikkei et un nouveau record absolu de clôture, dans le sillage des semiconducteurs qui ont flambé de +2% hier soir à Wall Street et pulvérisé leurs précédents sommets, déjà stratosphériques cette année (petite pause aujourd'hui).
Du coup, l'axiome boursier du jour semble être 'pas de nouvelles, bonnes nouvelles'.
Les historiens des marchés viennent également à la rescousse du 'bull-trend' actuel : 'Les shutdowns ont rarement un effet négatif sur les actions. Encore moins dans le contexte actuel où la liquidité est abondante', soulignait jeudi Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement.
'Le shutdown intervient au pire moment car il y a une incertitude sur l'état réel de l'économie américaine et sur l'évolution de la politique monétaire', reconnaissait pourtant ce stratégiste de Pictet AM.
Il soulignait en effet que si une baisse des taux de -25 points de base semble acquise en octobre, 'la décision de la Fed de décembre n'est pas évidente', et que 'les dernières statistiques ne permettent pas de trancher'.
'Comme il est probable que les chiffres de l'emploi de vendredi ne soient pas publiés, un grand flou artistique devrait perdurer pour le moment', poursuivait-il, ajoutant que les statistiques privées 'comportent des lacunes méthodologiques'.
Le Département américain du Travail a d'ailleurs confirmé jeudi que son site Internet, sur lequel il diffuse habituellement son rapport mensuel sur l'emploi, ne sera actualisé que lorsque les activités des services fédéraux reprendront.
Néanmoins, les opérateurs ont pris connaissance à 16H des indices PMI composite de S&P Global (-0,3Pt à 54,2, rien de significatif) et de l'ISM des services pour septembre: c'est une déception pour l'activité dans le tertiaire puisque l'indice rechute de -2Pts, pile sur les 50 (frontière entre expansion et récession) alors que selon BofA, ce dernier devait progresser vers 52,5, 'montrant une croissance ferme'.
De ce côté-ci de l'Atlantique, la matinée a été aussi rythmée par les indices PMI composites des grands pays européens et de la zone euro, outre la production industrielle française et les prix producteurs dans la zone euro.
Après s'être rapproché du seuil de croissance en août, l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale en France s'est replié de 49,8 à 48,1 en septembre, soit son plus faible niveau depuis cinq mois, signalant ainsi une accélération de la contraction du secteur privé.
Après un pic en juin, la production baisse de nouveau dans l'industrie manufacturière en France au mois d'août 2025 : elle recule de 0,7% après une baisse de 0,5% en juillet (donnée fortement révisée d'une estimation initiale qui était de -1,7%).
À 51,2 en septembre contre 51 en août, l'indice PMI composite HCOB de l'activité globale de la zone euro s'est redressé à son plus haut niveau depuis mai 2024, signalant une légère accélération de la croissance dans le secteur privé.
En août 2025, par rapport au mois précédent, les prix à la production industrielle ont baissé de 0,3% dans la zone euro et de 0,4% dans l'UE, selon Eurostat, après des augmentations de 0,3% et de 0,6% respectivement en juillet.
Les marchés obligataires se montrent peu réactif et sont quasi inchangé de part et d'autre de l'Atlantique, nos OAT sont inchangées à 3,2500%, ainsi que les BTP italiens à 3,548%, le Bund affiche +0,5Pt à 2,703%, le T-Bond '2035' +2Pts à 4,11%, le '30 ans' +1Pt à 4,7080%.
Le Dollar s'effrite de 0,1%, l'Euro grappille quelques 'pips' à 1,1745 (contre 1,1735).
Lé pétrole enregistre un timide rebond vers 64,6$ à Londres, et 61$ sur le NYMEX, soit +0,5%, l'or remonte de 0,4% vers 3.875/3.880$/Oz.
Dans l'actualité des valeurs, Legrand annonce l'acquisition d'Avtron Power Solutions, un spécialiste américain des load banks et solutions de qualité de l'énergie, présent sur de nombreux marchés en forte croissance, notamment les datacenters.
Saint-Gobain a signé un accord définitif avec le groupe brésilien GG10 pour lui céder Tumelero, enseigne de distribution de matériaux de construction au Brésil, ayant généré un chiffre d'affaires d'environ 40 millions d'euros en 2024.
Le CAC avait débuté la séance sur un gain de 0,4% vers 8.085 avant de se tasser vers 8.070... mais l'indice phare reste soutenu par le luxe, Sanofi, Stellantis.
Le CAC40 'GR' a battu de son côté un nouveau record absolu à 26.070Pts, idem pour l'Euro-Stoxx50 (5.665), le 'Bel-20' mais les écarts se réduisent à quelques centièmes de % alors Wall Street rouvre pourtant sur un nouveau feu d'artifice de records avec +0,7% sur le Dow Jones à 46.850, +0,4% sur le 'S&P' à 6.7435 et +0,2% à 24.858 sur le Nasdaq-100 : les investisseurs continuent de faire fi de la fermeture partielle des administrations américaines... laquelle aboutit à la non-publication du 'NFP' ce vendredi.
La journée avait d'ailleurs bien commencé avec les +1,85% du Nikkei et un nouveau record absolu de clôture, dans le sillage des semiconducteurs qui ont flambé de +2% hier soir à Wall Street et pulvérisé leurs précédents sommets, déjà stratosphériques cette année (petite pause aujourd'hui).
Du coup, l'axiome boursier du jour semble être 'pas de nouvelles, bonnes nouvelles'.
Les historiens des marchés viennent également à la rescousse du 'bull-trend' actuel : 'Les shutdowns ont rarement un effet négatif sur les actions. Encore moins dans le contexte actuel où la liquidité est abondante', soulignait jeudi Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement.
'Le shutdown intervient au pire moment car il y a une incertitude sur l'état réel de l'économie américaine et sur l'évolution de la politique monétaire', reconnaissait pourtant ce stratégiste de Pictet AM.
Il soulignait en effet que si une baisse des taux de -25 points de base semble acquise en octobre, 'la décision de la Fed de décembre n'est pas évidente', et que 'les dernières statistiques ne permettent pas de trancher'.
'Comme il est probable que les chiffres de l'emploi de vendredi ne soient pas publiés, un grand flou artistique devrait perdurer pour le moment', poursuivait-il, ajoutant que les statistiques privées 'comportent des lacunes méthodologiques'.
Le Département américain du Travail a d'ailleurs confirmé jeudi que son site Internet, sur lequel il diffuse habituellement son rapport mensuel sur l'emploi, ne sera actualisé que lorsque les activités des services fédéraux reprendront.
Néanmoins, les opérateurs ont pris connaissance à 16H des indices PMI composite de S&P Global (-0,3Pt à 54,2, rien de significatif) et de l'ISM des services pour septembre: c'est une déception pour l'activité dans le tertiaire puisque l'indice rechute de -2Pts, pile sur les 50 (frontière entre expansion et récession) alors que selon BofA, ce dernier devait progresser vers 52,5, 'montrant une croissance ferme'.
De ce côté-ci de l'Atlantique, la matinée a été aussi rythmée par les indices PMI composites des grands pays européens et de la zone euro, outre la production industrielle française et les prix producteurs dans la zone euro.
Après s'être rapproché du seuil de croissance en août, l'indice HCOB PMI composite de l'activité globale en France s'est replié de 49,8 à 48,1 en septembre, soit son plus faible niveau depuis cinq mois, signalant ainsi une accélération de la contraction du secteur privé.
Après un pic en juin, la production baisse de nouveau dans l'industrie manufacturière en France au mois d'août 2025 : elle recule de 0,7% après une baisse de 0,5% en juillet (donnée fortement révisée d'une estimation initiale qui était de -1,7%).
À 51,2 en septembre contre 51 en août, l'indice PMI composite HCOB de l'activité globale de la zone euro s'est redressé à son plus haut niveau depuis mai 2024, signalant une légère accélération de la croissance dans le secteur privé.
En août 2025, par rapport au mois précédent, les prix à la production industrielle ont baissé de 0,3% dans la zone euro et de 0,4% dans l'UE, selon Eurostat, après des augmentations de 0,3% et de 0,6% respectivement en juillet.
Les marchés obligataires se montrent peu réactif et sont quasi inchangé de part et d'autre de l'Atlantique, nos OAT sont inchangées à 3,2500%, ainsi que les BTP italiens à 3,548%, le Bund affiche +0,5Pt à 2,703%, le T-Bond '2035' +2Pts à 4,11%, le '30 ans' +1Pt à 4,7080%.
Le Dollar s'effrite de 0,1%, l'Euro grappille quelques 'pips' à 1,1745 (contre 1,1735).
Lé pétrole enregistre un timide rebond vers 64,6$ à Londres, et 61$ sur le NYMEX, soit +0,5%, l'or remonte de 0,4% vers 3.875/3.880$/Oz.
Dans l'actualité des valeurs, Legrand annonce l'acquisition d'Avtron Power Solutions, un spécialiste américain des load banks et solutions de qualité de l'énergie, présent sur de nombreux marchés en forte croissance, notamment les datacenters.
Saint-Gobain a signé un accord définitif avec le groupe brésilien GG10 pour lui céder Tumelero, enseigne de distribution de matériaux de construction au Brésil, ayant généré un chiffre d'affaires d'environ 40 millions d'euros en 2024.