CAC40 : entame bien le mois de novembre, mais freiné par BNP-Paribas information fournie par Zonebourse 20/10/2025 à 16:34
Le CAC40 entame le terme boursier de novembre sur un nouveau record historique absolu (le CAC40 'GR' les enchaine depuis 10 jours): l'indice phare a tutoyé les 8240 points (+0,8%) avant un retour à l'équilibre en fin de matin (l'indice étant plombé par le plongeon de BNP-Paribas).
Mais avec une ouverture positive de Wall Street et des indices US qui tutoie également des records pour démarrer le mois, le CAC40 (+0,3%) renoue avec les 8.200, tiré par Kering et ST-Micro (+4% et +3,8% respectivement) puis Thalès (+3,5%).
Porté par les résultats meilleurs que prévu de LVMH et l'atténuation du risque politique dans l'Hexagone, le marché parisien était parvenu à s'arroger plus de 3,2% la semaine passée pour revenir brièvement au-delà du seuil des 8200 points, surperformant largement un indice Euro STOXX 50 affichant une hausse hebdomadaire d'environ 1,4%.
L'Euro-Stoxx50 prend une petite revanche avec +1,2%, Francfort se détache avec +1,7%, dopé par Rheinmetal (+5,6%), Infineon (+4%) et SAP (+3%).
Le mois -calendaire- d'octobre, qui s'achèvera la semaine prochaine, pourrait ainsi constituer l'un des meilleurs 'octobre' de la décennie pour les valeurs françaises avec un gain qui atteint pour l'instant 5,5%, et européennes avec +2,5 à +3%.
Avec une progression qui dépasse maintenant 10% depuis le début de l'année, le CAC fait cependant toujours un peu moins bien que l'Euro STOXX 50 (+15%), le DAX (+21,6%), mais aussi le S&P 500 (+13%) sur la période.
En dépit du retour des inquiétudes entourant la santé des banques régionales et des incertitudes sur les relations commerciales sino-américaines, Wall Street a également réussi à retrouver le chemin de la hausse et entame 'novembre' tambour battant avec +1% pour le Nasdaq (qui repasse les 25.000Pts), +0,8% pour le S&P500 à 6.720 (record de clôture à portée de tir) et un Dow Jones à +0,6%.
'Gardons en tête que les fondamentaux économiques sont bons, l'analyse technique plaide en faveur d'une poursuite de la hausse et nous sommes dans une période de l'année traditionnellement favorable aux actions', rappelait récemment Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Dans des marchés qui évoluent non loin de leurs pics historiques, les indices pourraient cependant redevenir vulnérables aux mauvaises nouvelles, surtout que la semaine qui s'ouvre aujourd'hui s'annonce intense.
L'épisode de volatilité qui s'est récemment matérialisé sur les marchés financiers, entre envolée de l'or et correction du bitcoin (qui reprend +2,2% à 111.100$), est ainsi venu rappeler aux investisseurs que le chemin de la hausse était souvent chaotique.
L'annonce, vendredi, de la dégradation de la note de la dette française par l'agence S&P montre par ailleurs que les dernières turbulences politiques en France sont bel et bien de nature à pénaliser l'activité économique dans le pays ('S&P' ne valide pas l'hypothèse d'une réduction du déficit à 4,7% en 2026 et anticipe une stagnation à 5,3%).
Mais pas de quoi émouvoir les détenteurs de dette française puisque nos OAT se portent comme un charme avec une quasi-stagnation à 3,368% (+0,7Pt) et ce qui compte par dessus tout, c'est que le Bund affiche également +0,8Pt à 2,5850% (le 'spread' reste donc inchangé).
Outre-Atlantique, les T-Bonds effacent -1,5Pt : cela semble modeste mais le '10 ans' repasse sous le seuil symbolique des 4,000% (à 3,9960%).
Les investisseurs vont aussi être attentifs à l'évolution des questions commerciales, avec l'espoir que les récentes tensions observées entre Washington et Pékin s'apaisent en vue de la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping prévue d'ici à la fin du mois.
Au-delà du commerce, les investisseurs attendent aussi d'en savoir plus sur la santé de l'économie, même si le calendrier des indicateurs aux États-Unis s'annonce encore une fois très allégé du fait du 'shutdown' qui frappe actuellement les administrations américaines.
Le Département du Travail publiera malgré tout ce vendredi son rapport sur les prix à la consommation (CPI) pour le mois de septembre, celui-ci étant indispensable pour déterminer l'ajustement du coût de la vie nécessaire au calcul des prestations versées par la Sécurité sociale.
Dans l'ensemble, les économistes attendent une inflation 'de base' (core) peu changée à 3,1% sur un an, un chiffre qui permettrait de conforter les anticipations de deux nouvelles baisses de taux de la Fed d'ici à la fin de l'année.
Les indices PMI mesurant l'activité dans le secteur privé européen seront également suivis de près vendredi, même si ceux-ci devraient montrer que la reprise économique demeure poussive sur le Vieux Continent, avec encore d'importantes divergences entre les services et l'industrie.
Si toutes ces données économiques devaient se révéler décevantes, cela pourrait faire dévier les indices de leur récente trajectoire haussière.
Au-delà des indicateurs, les résultats d'entreprise constitueront l'autre élément clé de la tendance sur les marchés cette semaine.
Aux États-Unis, de nombreux ténors de la trempe de Netflix, Tesla, IBM ou Intel dévoileront leurs comptes du troisième trimestre au cours des jours à venir.
Les publications s'annoncent tout aussi nombreuses en Europe, où les performances de Kering, Hermès, L'Oréal, Nokia, Roche, SAP, Safran et Thales seront particulièrement attendues.
Sur le FOREX, l'Euro grappille +0,05% face au Dollar à 1,1660, le Franc suisse continue de grimper face à l'Euro (-0,15%), vers un nouveau zénith de 0,9225.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, BNP-Paribas, avoir perdu jusqu'à 10,6% en fin de matinée (vers 66,9E), reculait de 8%, à 69E vers 16H, suite à une décision de justice américaine accordant à 3 plaignants soudanais une indemnité de près de 20Mns$ incriminant le rôle de la banque au Soudan au début des années 2000.
Des milliers d'autres plaignants (un chiffre de 20.000 est évoqué) pourraient s'engouffrer dans la brèche que crée cette jurisprudence qui n'a force de loi que sur le sol US.
La chute du titre en 48H (-12% en comptant les -4% de vendredi) efface tous les gains accumulés depuis le 14 avri.
Kering et L'Oréal annoncent la conclusion d'un partenariat stratégique de long terme, couvrant l'acquisition de la Maison Creed par L'Oréal, la signature des licences de beauté et de fragrances de maisons emblématiques de Kering, et une coentreprise exclusive.
TotalEnergies et Colas, filiale de Bouygues spécialisée dans les infrastructures de transport, annoncent renouveler leur partenariat pour 3 ans afin d'accélérer ensemble la décarbonation des activités de construction en France et à l'international.
À l'occasion du congrès de la Société européenne d'oncologie médicale, à Berlin, Sanofi fait part de données prometteuses de l'essai de phase 2 ALPHAMEDIX-02 évaluant son AlphaMedix contre les tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques (TNE-GEP).
Soitec a annoncé lundi qu'une étude conduite avec le CEA avait permis de démontrer que sa technologie de substrat FD-SOI disposait du potentiel pour devenir une véritable 'puce de référence' dans le domaine de la cybersécurité automobile.
Néovacs annonce avoir reçu une offre ferme d'un investisseur privé suisse portant sur une émission obligataire de 44 MEUR, souscrite en totalité à la signature du contrat. L'opération serait réalisée par Arnity Therapeutics, société en cours de création pour piloter les développements cliniques, sans effet dilutif pour les actionnaires.
et un test du plancher des 65,6E du 11 avril ne saurait être exclu... ni le retracement du plus bas annuel de clôture des 63,8E du 9 avril.
Mais avec une ouverture positive de Wall Street et des indices US qui tutoie également des records pour démarrer le mois, le CAC40 (+0,3%) renoue avec les 8.200, tiré par Kering et ST-Micro (+4% et +3,8% respectivement) puis Thalès (+3,5%).
Porté par les résultats meilleurs que prévu de LVMH et l'atténuation du risque politique dans l'Hexagone, le marché parisien était parvenu à s'arroger plus de 3,2% la semaine passée pour revenir brièvement au-delà du seuil des 8200 points, surperformant largement un indice Euro STOXX 50 affichant une hausse hebdomadaire d'environ 1,4%.
L'Euro-Stoxx50 prend une petite revanche avec +1,2%, Francfort se détache avec +1,7%, dopé par Rheinmetal (+5,6%), Infineon (+4%) et SAP (+3%).
Le mois -calendaire- d'octobre, qui s'achèvera la semaine prochaine, pourrait ainsi constituer l'un des meilleurs 'octobre' de la décennie pour les valeurs françaises avec un gain qui atteint pour l'instant 5,5%, et européennes avec +2,5 à +3%.
Avec une progression qui dépasse maintenant 10% depuis le début de l'année, le CAC fait cependant toujours un peu moins bien que l'Euro STOXX 50 (+15%), le DAX (+21,6%), mais aussi le S&P 500 (+13%) sur la période.
En dépit du retour des inquiétudes entourant la santé des banques régionales et des incertitudes sur les relations commerciales sino-américaines, Wall Street a également réussi à retrouver le chemin de la hausse et entame 'novembre' tambour battant avec +1% pour le Nasdaq (qui repasse les 25.000Pts), +0,8% pour le S&P500 à 6.720 (record de clôture à portée de tir) et un Dow Jones à +0,6%.
'Gardons en tête que les fondamentaux économiques sont bons, l'analyse technique plaide en faveur d'une poursuite de la hausse et nous sommes dans une période de l'année traditionnellement favorable aux actions', rappelait récemment Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Dans des marchés qui évoluent non loin de leurs pics historiques, les indices pourraient cependant redevenir vulnérables aux mauvaises nouvelles, surtout que la semaine qui s'ouvre aujourd'hui s'annonce intense.
L'épisode de volatilité qui s'est récemment matérialisé sur les marchés financiers, entre envolée de l'or et correction du bitcoin (qui reprend +2,2% à 111.100$), est ainsi venu rappeler aux investisseurs que le chemin de la hausse était souvent chaotique.
L'annonce, vendredi, de la dégradation de la note de la dette française par l'agence S&P montre par ailleurs que les dernières turbulences politiques en France sont bel et bien de nature à pénaliser l'activité économique dans le pays ('S&P' ne valide pas l'hypothèse d'une réduction du déficit à 4,7% en 2026 et anticipe une stagnation à 5,3%).
Mais pas de quoi émouvoir les détenteurs de dette française puisque nos OAT se portent comme un charme avec une quasi-stagnation à 3,368% (+0,7Pt) et ce qui compte par dessus tout, c'est que le Bund affiche également +0,8Pt à 2,5850% (le 'spread' reste donc inchangé).
Outre-Atlantique, les T-Bonds effacent -1,5Pt : cela semble modeste mais le '10 ans' repasse sous le seuil symbolique des 4,000% (à 3,9960%).
Les investisseurs vont aussi être attentifs à l'évolution des questions commerciales, avec l'espoir que les récentes tensions observées entre Washington et Pékin s'apaisent en vue de la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping prévue d'ici à la fin du mois.
Au-delà du commerce, les investisseurs attendent aussi d'en savoir plus sur la santé de l'économie, même si le calendrier des indicateurs aux États-Unis s'annonce encore une fois très allégé du fait du 'shutdown' qui frappe actuellement les administrations américaines.
Le Département du Travail publiera malgré tout ce vendredi son rapport sur les prix à la consommation (CPI) pour le mois de septembre, celui-ci étant indispensable pour déterminer l'ajustement du coût de la vie nécessaire au calcul des prestations versées par la Sécurité sociale.
Dans l'ensemble, les économistes attendent une inflation 'de base' (core) peu changée à 3,1% sur un an, un chiffre qui permettrait de conforter les anticipations de deux nouvelles baisses de taux de la Fed d'ici à la fin de l'année.
Les indices PMI mesurant l'activité dans le secteur privé européen seront également suivis de près vendredi, même si ceux-ci devraient montrer que la reprise économique demeure poussive sur le Vieux Continent, avec encore d'importantes divergences entre les services et l'industrie.
Si toutes ces données économiques devaient se révéler décevantes, cela pourrait faire dévier les indices de leur récente trajectoire haussière.
Au-delà des indicateurs, les résultats d'entreprise constitueront l'autre élément clé de la tendance sur les marchés cette semaine.
Aux États-Unis, de nombreux ténors de la trempe de Netflix, Tesla, IBM ou Intel dévoileront leurs comptes du troisième trimestre au cours des jours à venir.
Les publications s'annoncent tout aussi nombreuses en Europe, où les performances de Kering, Hermès, L'Oréal, Nokia, Roche, SAP, Safran et Thales seront particulièrement attendues.
Sur le FOREX, l'Euro grappille +0,05% face au Dollar à 1,1660, le Franc suisse continue de grimper face à l'Euro (-0,15%), vers un nouveau zénith de 0,9225.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, BNP-Paribas, avoir perdu jusqu'à 10,6% en fin de matinée (vers 66,9E), reculait de 8%, à 69E vers 16H, suite à une décision de justice américaine accordant à 3 plaignants soudanais une indemnité de près de 20Mns$ incriminant le rôle de la banque au Soudan au début des années 2000.
Des milliers d'autres plaignants (un chiffre de 20.000 est évoqué) pourraient s'engouffrer dans la brèche que crée cette jurisprudence qui n'a force de loi que sur le sol US.
La chute du titre en 48H (-12% en comptant les -4% de vendredi) efface tous les gains accumulés depuis le 14 avri.
Kering et L'Oréal annoncent la conclusion d'un partenariat stratégique de long terme, couvrant l'acquisition de la Maison Creed par L'Oréal, la signature des licences de beauté et de fragrances de maisons emblématiques de Kering, et une coentreprise exclusive.
TotalEnergies et Colas, filiale de Bouygues spécialisée dans les infrastructures de transport, annoncent renouveler leur partenariat pour 3 ans afin d'accélérer ensemble la décarbonation des activités de construction en France et à l'international.
À l'occasion du congrès de la Société européenne d'oncologie médicale, à Berlin, Sanofi fait part de données prometteuses de l'essai de phase 2 ALPHAMEDIX-02 évaluant son AlphaMedix contre les tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques (TNE-GEP).
Soitec a annoncé lundi qu'une étude conduite avec le CEA avait permis de démontrer que sa technologie de substrat FD-SOI disposait du potentiel pour devenir une véritable 'puce de référence' dans le domaine de la cybersécurité automobile.
Néovacs annonce avoir reçu une offre ferme d'un investisseur privé suisse portant sur une émission obligataire de 44 MEUR, souscrite en totalité à la signature du contrat. L'opération serait réalisée par Arnity Therapeutics, société en cours de création pour piloter les développements cliniques, sans effet dilutif pour les actionnaires.
et un test du plancher des 65,6E du 11 avril ne saurait être exclu... ni le retracement du plus bas annuel de clôture des 63,8E du 9 avril.