CAC40: accroit son avance après rejet de la censure et avec l'appui du Nasdaq information fournie par Zonebourse 16/10/2025 à 16:58
La Bourse de Paris va bénéficier pour cette fin de séance d'un coup de pouce de Wall Street qui retrouve tout son allant (alors même que Donald Trump vient de faire savoir qu'il autorise la CIA à intensifier ses actions contre le Venezuela, ce qui ressemble aux préparatifs d'un coup d'état).
Paris saluait dès ce midi, d'un nouveau record historique du CAC40 'GR' (Global Return, le jumeau du DAX40,) le rejet à une très courte majorité des motions de censure des oppositions -suite à des tractations politiques chargées d'arrières pensées n'ayant guère de lien le souhaits des français- et le CAC40 'PX1' engrange +1,1% à 8.165 et domine de plusieurs longueurs le peloton européen... et revient à un peu plus de 1% de son record historique des 8257,8 points établi en mars dernier.
Paris avait gagné +2% la veille tandis que le DAX était en repli, bis repetita avec une bourse de Francfort qui grappille seulement+0,1%, le Bel-20 également.
Les +0,6% de l'Euro-Stoxx50 ? Ce sont les valeurs françaises qui y contribuent à 90%.
Wall Street, très hésitant la veille (sauf le Russell-2000 battant de nouveaux records) a rouvert timidement mais accélère ses gains avec +0,5% (S&P500) à +1% (Nasdaq): le 'rush' sur les technos (Micron +6,5%, Broadcom +3%, ARM +2,5%, Nvidia +1,7%) parvient de nouveau à éclipser les inquiétudes persistantes au sujet des relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.
'Les indicateurs économiques tels que les PMI se sont améliorés au troisième trimestre par rapport au deuxième, l'impact négatif de la baisse des prix du pétrole s'est estompé et les baisses de taux d'intérêt commencent à soutenir l'économie réelle', soulignent ainsi les stratèges de Deutsche Bank.
'Selon nous, le consensus du marché reste trop prudent: nous anticipons une progression modérée des bénéfices sur un an, légèrement positive d'un trimestre à l'autre, et environ 5 % au-dessus des attentes des analystes', indique la banque allemande.
Sachant que les actions européennes apparaissent moins chères que les valeurs américaines, les bonnes surprises pourraient être tout particulièrement saluées, comme l'illustre l'envolée de plus de 12% du titre LVMH hier, de +3% sur Pernod aujourd'hui
De bonnes nouvelles pourraient également soutenir la confiance des investisseurs dans la poursuite de la croissance des profits à horizon 2026 et convaincre les investisseurs qui se tiennent aujourd'hui sur la touche de réaliser quelques bonnes affaires, à condition que les tensions sino-américaines sur les questions commerciales ne s'aggravent pas.
Pour compléter ce tableau encourageant, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé hier soir avoir revu à la hausse sa prévision pour la croissance mondiale en 2025 à 3,2%, soit 0,2 % de plus que sa projection de juillet, notamment en raison de l'effet positif de l'essor de l'IA sur la productivité.
De l'autre côté de l'Atlantique, les résultats robustes publiés hier par Bank of America (+5%) et Morgan Stanley (+4,7%) ont là encore conforté l'idée que la dynamique de croissance des bénéfices des sociétés américaines demeurait favorable.
En y ajoutant une croissance économique toujours résistante et à une politique monétaire de plus en plus accommodante, cette tendance devrait renforcer le sentiment des investisseurs selon lequel les replis des marchés constituent des opportunités d'achat.
Du fait du 'shutdown' aux Etats-Unis, l'agenda économique s'annonce encore très allégé aujourd'hui, le blocage des administrations de Washington ayant conduit au report de la publication des ventes au détail, de l'indice des prix à la production (PPI) et des demandes d'allocations chômage.
Les investisseurs devront donc se contenter du 'Philly Fed' et des derniers chiffres du PIB au Royaume-Uni, deux indicateurs de second rang qui ne devraient avoir beaucoup d'impact sur la tendance.
Sur le front obligataire, le rejet des motions de censure dope nos OAT qui restent stables vers 3,3350% tandis que les Bunds se retendent de +2Pts vers 2,5780... à contrecourant des BTP italiens avec -0,2Pts à 3,363% et des T-Bonds US avec -0,8Pt à 4,038%, le '30 ans' reste figé vers 4.635%.
L'Euro, conforté par le scénario politique français se redresse encore de +0,25% vers 1,1680$.
Le pétrole rechute de -0,68% vers 61,8$, le WTI décroche de -1,3% vers 57,9$ sur le NYMEX tandis que l'Or bat un nouveau record à 4.260$/Oz, l'argent culmine à 53,3... et le platine flambe de +3,3% vers 1.720$
Paris saluait dès ce midi, d'un nouveau record historique du CAC40 'GR' (Global Return, le jumeau du DAX40,) le rejet à une très courte majorité des motions de censure des oppositions -suite à des tractations politiques chargées d'arrières pensées n'ayant guère de lien le souhaits des français- et le CAC40 'PX1' engrange +1,1% à 8.165 et domine de plusieurs longueurs le peloton européen... et revient à un peu plus de 1% de son record historique des 8257,8 points établi en mars dernier.
Paris avait gagné +2% la veille tandis que le DAX était en repli, bis repetita avec une bourse de Francfort qui grappille seulement+0,1%, le Bel-20 également.
Les +0,6% de l'Euro-Stoxx50 ? Ce sont les valeurs françaises qui y contribuent à 90%.
Wall Street, très hésitant la veille (sauf le Russell-2000 battant de nouveaux records) a rouvert timidement mais accélère ses gains avec +0,5% (S&P500) à +1% (Nasdaq): le 'rush' sur les technos (Micron +6,5%, Broadcom +3%, ARM +2,5%, Nvidia +1,7%) parvient de nouveau à éclipser les inquiétudes persistantes au sujet des relations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.
'Les indicateurs économiques tels que les PMI se sont améliorés au troisième trimestre par rapport au deuxième, l'impact négatif de la baisse des prix du pétrole s'est estompé et les baisses de taux d'intérêt commencent à soutenir l'économie réelle', soulignent ainsi les stratèges de Deutsche Bank.
'Selon nous, le consensus du marché reste trop prudent: nous anticipons une progression modérée des bénéfices sur un an, légèrement positive d'un trimestre à l'autre, et environ 5 % au-dessus des attentes des analystes', indique la banque allemande.
Sachant que les actions européennes apparaissent moins chères que les valeurs américaines, les bonnes surprises pourraient être tout particulièrement saluées, comme l'illustre l'envolée de plus de 12% du titre LVMH hier, de +3% sur Pernod aujourd'hui
De bonnes nouvelles pourraient également soutenir la confiance des investisseurs dans la poursuite de la croissance des profits à horizon 2026 et convaincre les investisseurs qui se tiennent aujourd'hui sur la touche de réaliser quelques bonnes affaires, à condition que les tensions sino-américaines sur les questions commerciales ne s'aggravent pas.
Pour compléter ce tableau encourageant, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé hier soir avoir revu à la hausse sa prévision pour la croissance mondiale en 2025 à 3,2%, soit 0,2 % de plus que sa projection de juillet, notamment en raison de l'effet positif de l'essor de l'IA sur la productivité.
De l'autre côté de l'Atlantique, les résultats robustes publiés hier par Bank of America (+5%) et Morgan Stanley (+4,7%) ont là encore conforté l'idée que la dynamique de croissance des bénéfices des sociétés américaines demeurait favorable.
En y ajoutant une croissance économique toujours résistante et à une politique monétaire de plus en plus accommodante, cette tendance devrait renforcer le sentiment des investisseurs selon lequel les replis des marchés constituent des opportunités d'achat.
Du fait du 'shutdown' aux Etats-Unis, l'agenda économique s'annonce encore très allégé aujourd'hui, le blocage des administrations de Washington ayant conduit au report de la publication des ventes au détail, de l'indice des prix à la production (PPI) et des demandes d'allocations chômage.
Les investisseurs devront donc se contenter du 'Philly Fed' et des derniers chiffres du PIB au Royaume-Uni, deux indicateurs de second rang qui ne devraient avoir beaucoup d'impact sur la tendance.
Sur le front obligataire, le rejet des motions de censure dope nos OAT qui restent stables vers 3,3350% tandis que les Bunds se retendent de +2Pts vers 2,5780... à contrecourant des BTP italiens avec -0,2Pts à 3,363% et des T-Bonds US avec -0,8Pt à 4,038%, le '30 ans' reste figé vers 4.635%.
L'Euro, conforté par le scénario politique français se redresse encore de +0,25% vers 1,1680$.
Le pétrole rechute de -0,68% vers 61,8$, le WTI décroche de -1,3% vers 57,9$ sur le NYMEX tandis que l'Or bat un nouveau record à 4.260$/Oz, l'argent culmine à 53,3... et le platine flambe de +3,3% vers 1.720$