CAC'40 : repasse les 8.000 avec un Nasdaq à +1,5%, dans sillage de Nvidia information fournie par Zonebourse 19/11/2025 à 16:34
La Bourse de Paris inverse la vapeur et repasse de -0,3% ce matin (autour des 7940 points) à +0,4% et le re-test des 8.000Pts.
Le CAC reste pénalisé par Kering (-3%), Thalès -2%, Orange et Bouygues (-1,3%).
L'Euro-Stoxx50 se montre plus optimise avec +0,8% et le DAX +0,7%... mais tout vient de s'accélérer depuis la réouverture de Wall Street avec un Nasdaq qui déjoue tous les pronostics avec un gain de +1,5% au lieu de +0,2% attendu (+1% pour le S&P500) alors que les acheteurs reviennent en force sur Alphabet (+5,6%) et Nvidia (+3,3%) qui efface ses pertes de la veille, en amont des résultats trimestriels décisifs à paraître dans la soirée.
Les intervenants semblent s'être fait à l'idée que cette présentation ne constituera pas le catalyseur tant espéré pour remettre les indices boursiers dans de bons rails.
Certes, le fabricant de puces a pour habitude de dépasser les prévisions des analystes et de revoir quasiment systématiquement à la hausse ses objectifs, mais de nombreux observateurs craignent que de bonnes performances ne suffisent pas à rassurer des marchés moins préoccupés par le carnet de commandes des spécialistes du secteur que par la durabilité de l'engouement lié à l'IA.
Avec une succession d'annonces de partenariats et d'investissements croisés commence à naître un doute sur les promesses de gains au sein d'un système apparenté à une 'économie circulaire'
De fait, les récentes publications de Nvidia se sont soldées, par trois fois sur cinq au cours des derniers trimestres, par des reculs de son titre à Wall Street.
Les comptes du groupe californien pourraient aussi mettre en relief la survalorisation des grandes valeurs de la 'tech' et pousser les investisseurs vers des segments plus délaissés de la cote, , une idée qui commence à faire son chemin depuis quelques semaines chez les investisseurs.
Chez DWS, on rappelle que depuis le lancement de ChatGPT, fin 2022, seulement 41 actions liées à l'IA ont généré à elles seules 75% des gains de l'indice S&P 500.
'L'élément spéculatif des actions technologiques américaines est, franchement, très élevé', met en garde Thomas Schüßler, le co-responsable de la gestion des actions mondiales.
'La spéculation en soi n'est pas vraiment un problème, mais lorsqu'elle est omniprésente, le risque de contretemps augmente considérablement', prévient le gérant de DWS.
Jacob Falkencrone, le responsable de la stratégie d'investissement chez Saxo, rappelle de son côté que 'tout investisseur prudent se doit de considérer l'IA comme une thématique à envisager dans une optique de long terme, et non comme une opportunité de trading sur le court terme'.
Au vu des valorisations très élevées de Nvidia et des 'Sept Magnifiques', les marchés pourraient effectivement faire face à un problème s'ils ne répondent pas aux attentes.
Si Wall Street est parvenue à éviter la correctionnelle hier soir grâce à quelques rachats à bon compte qui se sont matérialisés durant l'après-midi, les flux vendeurs ne se sont jamais taris sur les géants de la 'tech', qui ont constamment affiché une perte collective supérieure à -2%.
Sur le front des statistiques, l'agenda contenait la publication de l'indice des prix à la consommation (IPC) du Royaume-Uni, ressorti en augmentation de 3,6% sur un an en octobre 2025, un taux annuel en baisse de 0,2 point par rapport à celui de septembre, selon l'Office national de statistiques (ONS).
Ce soir, ce sera le 'Livre Beige' de la FED : investisseurs tenteront de deviner si une 3ème baisse de taux aura lieu le 17 décembre prochain ou si les dernières déclarations prudentes de 4 membres de la FED préfigurerait une 'pause' dans la baisse des taux.
À Londres, le Brent replonge de -2,5%, vers 63,2 USD le baril, le WTI de -2,7% vers 58,9£.
L'once d'or s'apprécie de 1,1%, vers 4125 USD, l'euro rechute de -0,25% vers 1,1550 USD.
Sur le compartiment obligataire, les rendements sont stables avec une OAT à 10 ans à 3,45% pour un Bund de même échéance efface -0,5Pt à 2,706%, soit un spread de 75 pb; outre Atlantique, les T-Bonds à '10 ans' se détendent de -0,6Pt, le '2 ans' de -'Pts vers 3,38%... ce qui coïncide avec le rendement du '40 ans' japonais qui s'envole de +6Pts vers 3,72% contre 3,5% en début de semaine.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Amundi annonce avoir acquis 4,64% du capital d'ICG dans le cadre d'une opération structurée, conformément au partenariat stratégique et capitalistique de long terme dévoilé entre le gestionnaire d'actifs et ICG la veille.
Dans un point sur ses perspectives, Interparfums estime qu'il ne devrait réaliser qu'un chiffre d'affaires de l'ordre de 890 millions d'euros à devises courantes (900 MEUR à devises constantes) en 2025, et ne donne pas de prévisions chiffrées pour l'année prochaine.
Enfin, Airbus a annoncé mercredi que Silk Way West Airlines lui avait passé une commande ferme pour deux A350F supplémentaires, portant à quatre le nombre d'exemplaires de cette version cargo de son avion long-courrier désormais attendus par le transporteur aérien basé à Bakou (Azerbaïdjan).
Le CAC reste pénalisé par Kering (-3%), Thalès -2%, Orange et Bouygues (-1,3%).
L'Euro-Stoxx50 se montre plus optimise avec +0,8% et le DAX +0,7%... mais tout vient de s'accélérer depuis la réouverture de Wall Street avec un Nasdaq qui déjoue tous les pronostics avec un gain de +1,5% au lieu de +0,2% attendu (+1% pour le S&P500) alors que les acheteurs reviennent en force sur Alphabet (+5,6%) et Nvidia (+3,3%) qui efface ses pertes de la veille, en amont des résultats trimestriels décisifs à paraître dans la soirée.
Les intervenants semblent s'être fait à l'idée que cette présentation ne constituera pas le catalyseur tant espéré pour remettre les indices boursiers dans de bons rails.
Certes, le fabricant de puces a pour habitude de dépasser les prévisions des analystes et de revoir quasiment systématiquement à la hausse ses objectifs, mais de nombreux observateurs craignent que de bonnes performances ne suffisent pas à rassurer des marchés moins préoccupés par le carnet de commandes des spécialistes du secteur que par la durabilité de l'engouement lié à l'IA.
Avec une succession d'annonces de partenariats et d'investissements croisés commence à naître un doute sur les promesses de gains au sein d'un système apparenté à une 'économie circulaire'
De fait, les récentes publications de Nvidia se sont soldées, par trois fois sur cinq au cours des derniers trimestres, par des reculs de son titre à Wall Street.
Les comptes du groupe californien pourraient aussi mettre en relief la survalorisation des grandes valeurs de la 'tech' et pousser les investisseurs vers des segments plus délaissés de la cote, , une idée qui commence à faire son chemin depuis quelques semaines chez les investisseurs.
Chez DWS, on rappelle que depuis le lancement de ChatGPT, fin 2022, seulement 41 actions liées à l'IA ont généré à elles seules 75% des gains de l'indice S&P 500.
'L'élément spéculatif des actions technologiques américaines est, franchement, très élevé', met en garde Thomas Schüßler, le co-responsable de la gestion des actions mondiales.
'La spéculation en soi n'est pas vraiment un problème, mais lorsqu'elle est omniprésente, le risque de contretemps augmente considérablement', prévient le gérant de DWS.
Jacob Falkencrone, le responsable de la stratégie d'investissement chez Saxo, rappelle de son côté que 'tout investisseur prudent se doit de considérer l'IA comme une thématique à envisager dans une optique de long terme, et non comme une opportunité de trading sur le court terme'.
Au vu des valorisations très élevées de Nvidia et des 'Sept Magnifiques', les marchés pourraient effectivement faire face à un problème s'ils ne répondent pas aux attentes.
Si Wall Street est parvenue à éviter la correctionnelle hier soir grâce à quelques rachats à bon compte qui se sont matérialisés durant l'après-midi, les flux vendeurs ne se sont jamais taris sur les géants de la 'tech', qui ont constamment affiché une perte collective supérieure à -2%.
Sur le front des statistiques, l'agenda contenait la publication de l'indice des prix à la consommation (IPC) du Royaume-Uni, ressorti en augmentation de 3,6% sur un an en octobre 2025, un taux annuel en baisse de 0,2 point par rapport à celui de septembre, selon l'Office national de statistiques (ONS).
Ce soir, ce sera le 'Livre Beige' de la FED : investisseurs tenteront de deviner si une 3ème baisse de taux aura lieu le 17 décembre prochain ou si les dernières déclarations prudentes de 4 membres de la FED préfigurerait une 'pause' dans la baisse des taux.
À Londres, le Brent replonge de -2,5%, vers 63,2 USD le baril, le WTI de -2,7% vers 58,9£.
L'once d'or s'apprécie de 1,1%, vers 4125 USD, l'euro rechute de -0,25% vers 1,1550 USD.
Sur le compartiment obligataire, les rendements sont stables avec une OAT à 10 ans à 3,45% pour un Bund de même échéance efface -0,5Pt à 2,706%, soit un spread de 75 pb; outre Atlantique, les T-Bonds à '10 ans' se détendent de -0,6Pt, le '2 ans' de -'Pts vers 3,38%... ce qui coïncide avec le rendement du '40 ans' japonais qui s'envole de +6Pts vers 3,72% contre 3,5% en début de semaine.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Amundi annonce avoir acquis 4,64% du capital d'ICG dans le cadre d'une opération structurée, conformément au partenariat stratégique et capitalistique de long terme dévoilé entre le gestionnaire d'actifs et ICG la veille.
Dans un point sur ses perspectives, Interparfums estime qu'il ne devrait réaliser qu'un chiffre d'affaires de l'ordre de 890 millions d'euros à devises courantes (900 MEUR à devises constantes) en 2025, et ne donne pas de prévisions chiffrées pour l'année prochaine.
Enfin, Airbus a annoncé mercredi que Silk Way West Airlines lui avait passé une commande ferme pour deux A350F supplémentaires, portant à quatre le nombre d'exemplaires de cette version cargo de son avion long-courrier désormais attendus par le transporteur aérien basé à Bakou (Azerbaïdjan).