CAC 40: les investisseurs tournent le dos à un mois de novembre agité information fournie par Zonebourse 01/12/2025 à 08:27
La Bourse de Paris devrait ouvrir en léger repli lundi matin, les investisseurs ayant visiblement à coeur de marquer une pause après le vif redressement observé la semaine passée, qui avait l'indice CAC vu aligner quatre séances consécutives de hausse.
Vers 8h05, le contrat 'future' sur l'indice phare parisien recule 37 points, laissant entrevoir une ouverture prudente pour la première séance de décembre.
Après un mois de novembre agité, qui n'avait pas vraiment été fidèle à sa réputation de période porteuse pour les Bourses mondiales, les investisseurs vont-ils être en mesure de confirmer le vigoureux rebond amorcé depuis une dizaine de jours?
Le CAC s'est adjugé plus de 1,7% la semaine passée, mais ce score flatteur cache un bilan plus mitigé sur l'ensemble du mois de novembre, qui s'est soldé par un bilan globalement nul.
Les inquiétudes entourant l'évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale et les niveaux de valorisation élevés atteint par les géants technologiques américains avaient provoqué un début de consolidation au mitan du mois passé sur les marchés d'actions mondiaux, un mouvement de consolidation qui avait finalement été vite enrayé.
Une amélioration s'est largement faite sentir ces derniers jours, avec une hausse de plus de 3% pour le Dow Jones au cours de la semaine écourtée de Thanksgiving, qui s'est assortie d'un gain hebdomadaire de quasiment 5% pour le Nasdaq.
A Paris, le CAC ne se situe désormais plus qu'à un peu plus de 2% de son record absolu de 8 314,2 points qui avait été établi il a une quinzaine de jours
'Cela semble confirmer notre vue selon laquelle la consolidation de début novembre était principalement une respiration plutôt saine après les fortes performances de septembre/octobre, plutôt qu'un changement de tendance, d'autant que les données indiquent toujours que l'économie mondiale est résiliente', commente Xavier Chapard, le stratégiste de LBPAM.
L'optimisme suscité par les espoirs d'une nouvelle baisse des taux de la Fed en décembre, jugée probable par 87% des traders selon l'outil FedWatch, et par la possibilité d'un accord de paix en Ukraine, un plan qui fait l'objet de 'progrès' d'après Washington, pourraient bien permettre de prolonger le 'rally' en cours.
Autre élément encourageant, la trajectoire ascendante des marchés d'actions semble être devenue beaucoup moins dépendante de la thématique de l'IA, comme l'illustre le récent accès de faiblesse de Nvidia qui n'a pas empêché Wall Street de rebondir à la faveur d'un retour en grâce des valeurs de la santé, qui avaient sous-performé depuis le début de l'année.
La moindre concentration de la hausse des marchés constitue plutôt une bonne nouvelle: ce phénomène signifie qu'un éventail plus large d'opportunités se présente aujourd'hui aux investisseurs, ce qui devrait leur permettre de diversifier leur portefeuille sans devoir s'en remettre uniquement aux performances des spécialistes de l'IA.
Si les valorisations sont redevenues plus attractives et si le sentiment de marché apparaît toujours solide, c'est évidemment la perspective d'une nouvelle réduction du loyer de l'argent aux Etats-Unis la semaine prochaine qui demeure la principale locomotive du train haussier.
Pour que les marchés gardent le moral, il va falloir assister à des baisses de taux de la Fed, à une meilleure maîtrise de l'inflation sans dégradation notable de l'économie', avertit Scott Chronert, le stratège vedette de Citi.
'Bref, il va falloir que le scénario d'un atterrissage en douceur reste intact', souligne-t-il.
Un effet 'Père Noël' ne peut par ailleurs être exclu : le mois de de décembre est traditionnellement propice pour le S&P 500, qui s'adjuge en moyenne entre 1,4% et 1,5% sur la période, d'après les données du Stock Trader's Almanac.
Mais au-delà de cet éventuel effet saisonnier, les intervenants ayant le sentiment de ne pas avoir eu le temps d'effectuer de bonnes affaires lors du récent accès de faiblesse des marchés pourraient être tentés de se lancer dans des rachats à bon compte.
Côté indicateurs, les investisseurs se préparent à aborder une semaine relativement dense sur le front des statistiques, avec une attention toute particulière pour l'indice ISM manufacturier aux Etats-Unis qui paraîtra cet après-midi, avant l'annonce de sa composante mesurant l'activité dans les services attendue mercredi, deux publications qui devraient confirmer la bonne santé de l'économie américaine.
Vendredi, une première estimation de l'enquête de l'Université du Michigan pour décembre donnera un nouvel éclairage sur la confiance des ménages à l'approche de la saison des achats de fin d'année, avec un sentiment des consommateurs vu en hausse à 54 après 51 le mois dernier.
La parution de l'indice PCE pour le mois de septembre, qui aurait dû être diffusée en octobre si le 'shutdown' ne s'était pas brusquement abattu sur les administrations fédérales, pourrait également raviver les débats entourant le calendrier des futures baisses de taux de la Fed.
En Europe, c'est principalement l'inflation qui se trouvera au coeur des chiffres de la semaine: après les premières estimations diffusées la semaine passée en Allemagne et en France, la zone euro dévoilera mardi ses données préliminaires ayant trait à l'inflation de novembre, des données qui pourraient là encore permettre d'évaluer l'espace dont dispose la Banque centrale européenne (BCE) pour faire évoluer ses taux, que l'institution de Francfort juge cependant 'en bonne position' à l'heure actuelle.
Vers 8h05, le contrat 'future' sur l'indice phare parisien recule 37 points, laissant entrevoir une ouverture prudente pour la première séance de décembre.
Après un mois de novembre agité, qui n'avait pas vraiment été fidèle à sa réputation de période porteuse pour les Bourses mondiales, les investisseurs vont-ils être en mesure de confirmer le vigoureux rebond amorcé depuis une dizaine de jours?
Le CAC s'est adjugé plus de 1,7% la semaine passée, mais ce score flatteur cache un bilan plus mitigé sur l'ensemble du mois de novembre, qui s'est soldé par un bilan globalement nul.
Les inquiétudes entourant l'évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale et les niveaux de valorisation élevés atteint par les géants technologiques américains avaient provoqué un début de consolidation au mitan du mois passé sur les marchés d'actions mondiaux, un mouvement de consolidation qui avait finalement été vite enrayé.
Une amélioration s'est largement faite sentir ces derniers jours, avec une hausse de plus de 3% pour le Dow Jones au cours de la semaine écourtée de Thanksgiving, qui s'est assortie d'un gain hebdomadaire de quasiment 5% pour le Nasdaq.
A Paris, le CAC ne se situe désormais plus qu'à un peu plus de 2% de son record absolu de 8 314,2 points qui avait été établi il a une quinzaine de jours
'Cela semble confirmer notre vue selon laquelle la consolidation de début novembre était principalement une respiration plutôt saine après les fortes performances de septembre/octobre, plutôt qu'un changement de tendance, d'autant que les données indiquent toujours que l'économie mondiale est résiliente', commente Xavier Chapard, le stratégiste de LBPAM.
L'optimisme suscité par les espoirs d'une nouvelle baisse des taux de la Fed en décembre, jugée probable par 87% des traders selon l'outil FedWatch, et par la possibilité d'un accord de paix en Ukraine, un plan qui fait l'objet de 'progrès' d'après Washington, pourraient bien permettre de prolonger le 'rally' en cours.
Autre élément encourageant, la trajectoire ascendante des marchés d'actions semble être devenue beaucoup moins dépendante de la thématique de l'IA, comme l'illustre le récent accès de faiblesse de Nvidia qui n'a pas empêché Wall Street de rebondir à la faveur d'un retour en grâce des valeurs de la santé, qui avaient sous-performé depuis le début de l'année.
La moindre concentration de la hausse des marchés constitue plutôt une bonne nouvelle: ce phénomène signifie qu'un éventail plus large d'opportunités se présente aujourd'hui aux investisseurs, ce qui devrait leur permettre de diversifier leur portefeuille sans devoir s'en remettre uniquement aux performances des spécialistes de l'IA.
Si les valorisations sont redevenues plus attractives et si le sentiment de marché apparaît toujours solide, c'est évidemment la perspective d'une nouvelle réduction du loyer de l'argent aux Etats-Unis la semaine prochaine qui demeure la principale locomotive du train haussier.
Pour que les marchés gardent le moral, il va falloir assister à des baisses de taux de la Fed, à une meilleure maîtrise de l'inflation sans dégradation notable de l'économie', avertit Scott Chronert, le stratège vedette de Citi.
'Bref, il va falloir que le scénario d'un atterrissage en douceur reste intact', souligne-t-il.
Un effet 'Père Noël' ne peut par ailleurs être exclu : le mois de de décembre est traditionnellement propice pour le S&P 500, qui s'adjuge en moyenne entre 1,4% et 1,5% sur la période, d'après les données du Stock Trader's Almanac.
Mais au-delà de cet éventuel effet saisonnier, les intervenants ayant le sentiment de ne pas avoir eu le temps d'effectuer de bonnes affaires lors du récent accès de faiblesse des marchés pourraient être tentés de se lancer dans des rachats à bon compte.
Côté indicateurs, les investisseurs se préparent à aborder une semaine relativement dense sur le front des statistiques, avec une attention toute particulière pour l'indice ISM manufacturier aux Etats-Unis qui paraîtra cet après-midi, avant l'annonce de sa composante mesurant l'activité dans les services attendue mercredi, deux publications qui devraient confirmer la bonne santé de l'économie américaine.
Vendredi, une première estimation de l'enquête de l'Université du Michigan pour décembre donnera un nouvel éclairage sur la confiance des ménages à l'approche de la saison des achats de fin d'année, avec un sentiment des consommateurs vu en hausse à 54 après 51 le mois dernier.
La parution de l'indice PCE pour le mois de septembre, qui aurait dû être diffusée en octobre si le 'shutdown' ne s'était pas brusquement abattu sur les administrations fédérales, pourrait également raviver les débats entourant le calendrier des futures baisses de taux de la Fed.
En Europe, c'est principalement l'inflation qui se trouvera au coeur des chiffres de la semaine: après les premières estimations diffusées la semaine passée en Allemagne et en France, la zone euro dévoilera mardi ses données préliminaires ayant trait à l'inflation de novembre, des données qui pourraient là encore permettre d'évaluer l'espace dont dispose la Banque centrale européenne (BCE) pour faire évoluer ses taux, que l'institution de Francfort juge cependant 'en bonne position' à l'heure actuelle.