CAC 40: les investisseurs à l'affût d'une série d'indicateurs économiques information fournie par Zonebourse 03/12/2025 à 08:30
La Bourse de Paris devrait ouvrir en légère hausse mercredi dans l'attente des nombreux indicateurs prévus dans le courant de la journée et d'ici à la fin de la semaine, à désormais un peu plus d'une semaine de la décision cruciale de la Réserve fédérale américaine sur ses taux d'intérêt.
Vers 8h05, le contrat 'future' sur le CAC 40 - livraison décembre - avance de 9,5 points à 8 095,5 points, laissant entrevoir un modeste rebond après deux séances consécutives de repli qui avaient ramené l'indice vedette en-dessous du seuil des 8 100 points.
Longtemps privés de statistiques économiques du fait du 'shutdown' qui a frappé les administrations fédérales américaines pendant un peu plus d'un mois et demi, les investisseurs vont scruter avec attention la vague de données qui doivent paraître aujourd'hui, mais aussi au cours des jours qui viennent.
Il s'agira des derniers indicateurs en perspective la prochaine réunion de la Fed, qui se réunira à partir de mardi prochain avant de rendre ses décisions de politique monétaire le mercredi 10 décembre.
En l'absence de données officielles émanant du Département du Travail pour cause de fermeture des administrations de Washington, la publication la plus importante du jour sera peut-être l'enquête mensuelle ADP sur l'emploi privé aux Etats-Unis, qui devrait faire apparaître de faibles créations de postes, de l'ordre de 5 000, au mois de novembre.
Le cabinet de conseil pour les ressources humaines avait mis en évidence un rebond des créations d'emploi dans le secteur privé au titre du mois d'octobre (+42 000 après -32 000 en septembre), mais la tendance semble à la modération depuis maintenant plusieurs mois.
'Les entreprises licencient peu mais ajustent la durée effective du travail', expliquent les économistes d'Oddo BHF. 'Elles sont surtout prudentes quant aux nouvelles embauches et l'usage de l'IA les amène semble-t-il à limiter les recrutements des jeunes diplômés', soulignent-ils.
L'indice ISM des services, attendu à 16h00, sera lui aussi suivi de près après l'ISM décevant publié lundi dans le secteur des services, qui avait fait relancé les craintes d'une 'stagflation' de l'économie en mettant en évidence à la fois une contraction de la production et une remontée des prix à la sortie des usines.
D'autres indicateurs seront publiés d'ici à la fin de la semaine, mais c'est avant tout l'inflation aux Etats-Unis mesurée par l'indice PCE, l'indicateur de la dynamique des prix privilégié par la Réserve fédérale, qui se trouvera dans le viseur des marchés ce vendredi.
Les investisseurs espèrent que tous ces chiffres vont permettre de conforter la perspective d'un 'atterrissage en douceur' de l'économie américaine, leur scénario privilégié, et d'une poursuite de l'assouplissement monétaire de l'autre côté de l'Atlantique.
Actuellement, les marchés tablent avec une probabilité de plus de 89% sur une nouvelle baisse des taux dans une semaine, selon le baromètre FedWatch du CME Group, ce qui implique que toute déception pourrait être fortement sanctionnée.
Les contrats à terme préfigurent pour l'instant une ouverture en hausse de Wall Street, qui avait amorcé un rebond technique mardi, porté par quelques rachats à bon compte sur les semi-conducteurs.
De nombreux indicateurs sont également attendus sur le Vieux continent, avec notamment les derniers chiffres des prix à la production et les versions définitives des indices PMI dans le secteur des services, qui reste pour l'instant le pilier de la croissance en zone euro.
D'après les estimations préliminaires, la croissance s'est renforcée le mois dernier dans le bloc monétaire, avec un PMI en hausse de 0,1 point à 53,1, la tendance à la normalisation en Allemagne ayant été compensée par un sursaut du PMI français, qui a signé le mois dernier sa première incursion au-dessus de la barre décisive des 50 points en dépit d'un contexte politique et budgétaire compliqué.
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, qui doit s'exprimer à partir de 14h30 devant le Parlement européen à Bruxelles, pourrait également apporter de nouveaux éléments concernant l'évolution de la conjoncture et la trajectoire future des taux.
Vers 8h05, le contrat 'future' sur le CAC 40 - livraison décembre - avance de 9,5 points à 8 095,5 points, laissant entrevoir un modeste rebond après deux séances consécutives de repli qui avaient ramené l'indice vedette en-dessous du seuil des 8 100 points.
Longtemps privés de statistiques économiques du fait du 'shutdown' qui a frappé les administrations fédérales américaines pendant un peu plus d'un mois et demi, les investisseurs vont scruter avec attention la vague de données qui doivent paraître aujourd'hui, mais aussi au cours des jours qui viennent.
Il s'agira des derniers indicateurs en perspective la prochaine réunion de la Fed, qui se réunira à partir de mardi prochain avant de rendre ses décisions de politique monétaire le mercredi 10 décembre.
En l'absence de données officielles émanant du Département du Travail pour cause de fermeture des administrations de Washington, la publication la plus importante du jour sera peut-être l'enquête mensuelle ADP sur l'emploi privé aux Etats-Unis, qui devrait faire apparaître de faibles créations de postes, de l'ordre de 5 000, au mois de novembre.
Le cabinet de conseil pour les ressources humaines avait mis en évidence un rebond des créations d'emploi dans le secteur privé au titre du mois d'octobre (+42 000 après -32 000 en septembre), mais la tendance semble à la modération depuis maintenant plusieurs mois.
'Les entreprises licencient peu mais ajustent la durée effective du travail', expliquent les économistes d'Oddo BHF. 'Elles sont surtout prudentes quant aux nouvelles embauches et l'usage de l'IA les amène semble-t-il à limiter les recrutements des jeunes diplômés', soulignent-ils.
L'indice ISM des services, attendu à 16h00, sera lui aussi suivi de près après l'ISM décevant publié lundi dans le secteur des services, qui avait fait relancé les craintes d'une 'stagflation' de l'économie en mettant en évidence à la fois une contraction de la production et une remontée des prix à la sortie des usines.
D'autres indicateurs seront publiés d'ici à la fin de la semaine, mais c'est avant tout l'inflation aux Etats-Unis mesurée par l'indice PCE, l'indicateur de la dynamique des prix privilégié par la Réserve fédérale, qui se trouvera dans le viseur des marchés ce vendredi.
Les investisseurs espèrent que tous ces chiffres vont permettre de conforter la perspective d'un 'atterrissage en douceur' de l'économie américaine, leur scénario privilégié, et d'une poursuite de l'assouplissement monétaire de l'autre côté de l'Atlantique.
Actuellement, les marchés tablent avec une probabilité de plus de 89% sur une nouvelle baisse des taux dans une semaine, selon le baromètre FedWatch du CME Group, ce qui implique que toute déception pourrait être fortement sanctionnée.
Les contrats à terme préfigurent pour l'instant une ouverture en hausse de Wall Street, qui avait amorcé un rebond technique mardi, porté par quelques rachats à bon compte sur les semi-conducteurs.
De nombreux indicateurs sont également attendus sur le Vieux continent, avec notamment les derniers chiffres des prix à la production et les versions définitives des indices PMI dans le secteur des services, qui reste pour l'instant le pilier de la croissance en zone euro.
D'après les estimations préliminaires, la croissance s'est renforcée le mois dernier dans le bloc monétaire, avec un PMI en hausse de 0,1 point à 53,1, la tendance à la normalisation en Allemagne ayant été compensée par un sursaut du PMI français, qui a signé le mois dernier sa première incursion au-dessus de la barre décisive des 50 points en dépit d'un contexte politique et budgétaire compliqué.
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, qui doit s'exprimer à partir de 14h30 devant le Parlement européen à Bruxelles, pourrait également apporter de nouveaux éléments concernant l'évolution de la conjoncture et la trajectoire future des taux.