CAC 40: le rouge revient en force, Nvidia va devoir remporter l'adhésion des marchés information fournie par Zonebourse 18/11/2025 à 08:29
La Bourse de Paris devrait ouvrir en net repli mardi matin dans des marchés qui font de plus en plus preuve de nervosité à la veille de la publication très attendue des résultats trimestriels de Nvidia, qui donneront sans doute aux investisseurs la direction à suivre pour les séances et les semaines à venir.
Vers 8h10, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison novembre - lâche 129,5 points à 7993 points, annonçant un début de séance en territoire négatif.
Signe de la prudence des investisseurs, le marché parisien avait conclu la première séance de la semaine sur un recul de 0,6% à 8119 points, un repli qui est venu à peine entamer les gains de 2,7% engrangés la semaine passée.
Mais la lourdeur a été beaucoup plus manifeste à Wall Street, où tous les signaux clignotaient au rouge hier soir en fin de séance, avec un Dow Jones qui perdait 1,2% au coup de cloche final tandis que le Nasdaq lâchait 0,8%.
Après une séquence haussière qui s'est prolongée quasiment sans discontinuer pendant six mois, les marchés d'actions américains ont connu quelques couacs dernièrement et les investisseurs attendent une partition parfaite de la part de Nvidia, demain, faute de quoi une nouvelle vague de déprime n'est pas à exclure.
Sachant que les indices new-yorkais sont désormais jugés richement valorisés, il va falloir que le géant de l'intelligence artificielle (IA) continue de surprendre au niveau de ses ventes mais aussi de ses perspectives afin de soutenir les gains spectaculaires accumulés depuis le mois d'avril.
L'optimisme qui accompagnait le développement de l'IA s'est fragilisé récemment et le terme de 'bulle', même s'il est souvent accompagné d'un point d'interrogation, fait de plus en plus souvent la une de la presse financière, avec comme comparaison naturelle la bulle de l'Internet qui avait fini par exploser au début des années 2000.
Dans une récente note, Enguerrand Artaz, le stratégiste de La Financière de l'Échiquier (LFDE), décrit cependant une réalité 'plus nuancée'.
'Les valorisations du secteur technologique, bien qu'élevées, ne présentent pas autant de cas d'exubérance que lors de la bulle internet ou de la bulle japonaise de 1990', souligne l'analyste.
'A titre de comparaison, Microsoft traite aujourd'hui à 30 fois les bénéfices attendus à un an, alors que ce ratio dépassait les 60 en 1999', rappelle-t-il.
Les comptes de Nvidia ne serviront pas seulement à déterminer si les valorisations des géants technologiques sont actuellement justifiées, mais aussi à se faire une opinion sur la santé économique des Etats-Unis, qui dépend de plus en plus de l'IA.
A ce titre, la reprise de la parution des indicateurs économiques au cours des jours qui viennent constituera un autre vrai test sur les marchés afin d'évaluer la vigueur de la croissance en cette fin d'année.
Sur ce front, les investisseurs scruteront avec attention aujourd'hui les chiffres des commandes à l'industrie américaines, qui seront connus à 14h30, avant de prendre connaissance jeudi du rapport sur l'emploi pour le mois de septembre, qui aurait dû être rendu public le 3 octobre dernier.
Une attention toute particulière sera par ailleurs réservée aux 'minutes' de la Fed, qui paraîtront demain soir, alors que les hauts responsables de la banque centrale ont récemment cherché à tempérer les attentes d'une nouvelle baisse de taux en décembre.
En cas de grosses déceptions, il ne serait pas totalement déraisonnable d'assister à une consolidation, voire à une correction, que beaucoup d'observateurs appellent de leurs voeux depuis les sommets boursiers inscrits des deux côtés de l'Atlantique cet automne.
La flambée du 'VIX'', qui s'est brusquement tendu de 17% vers 22,40 hier soir, valide d'ailleurs un mauvais scénario technique où la volatilité pourrait s'enflammer à tout moment en direction des 30 points, signe de stress maximum.
Autre voyant d'alerte préoccupant, le S&P 500 a enfoncé hier sa moyenne mobile à 50 jours, qui constituait jusqu'ici un soutien important, un élément graphique qui montre là encore que les canaux haussiers sont désormais menacés.
Vers 8h10, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison novembre - lâche 129,5 points à 7993 points, annonçant un début de séance en territoire négatif.
Signe de la prudence des investisseurs, le marché parisien avait conclu la première séance de la semaine sur un recul de 0,6% à 8119 points, un repli qui est venu à peine entamer les gains de 2,7% engrangés la semaine passée.
Mais la lourdeur a été beaucoup plus manifeste à Wall Street, où tous les signaux clignotaient au rouge hier soir en fin de séance, avec un Dow Jones qui perdait 1,2% au coup de cloche final tandis que le Nasdaq lâchait 0,8%.
Après une séquence haussière qui s'est prolongée quasiment sans discontinuer pendant six mois, les marchés d'actions américains ont connu quelques couacs dernièrement et les investisseurs attendent une partition parfaite de la part de Nvidia, demain, faute de quoi une nouvelle vague de déprime n'est pas à exclure.
Sachant que les indices new-yorkais sont désormais jugés richement valorisés, il va falloir que le géant de l'intelligence artificielle (IA) continue de surprendre au niveau de ses ventes mais aussi de ses perspectives afin de soutenir les gains spectaculaires accumulés depuis le mois d'avril.
L'optimisme qui accompagnait le développement de l'IA s'est fragilisé récemment et le terme de 'bulle', même s'il est souvent accompagné d'un point d'interrogation, fait de plus en plus souvent la une de la presse financière, avec comme comparaison naturelle la bulle de l'Internet qui avait fini par exploser au début des années 2000.
Dans une récente note, Enguerrand Artaz, le stratégiste de La Financière de l'Échiquier (LFDE), décrit cependant une réalité 'plus nuancée'.
'Les valorisations du secteur technologique, bien qu'élevées, ne présentent pas autant de cas d'exubérance que lors de la bulle internet ou de la bulle japonaise de 1990', souligne l'analyste.
'A titre de comparaison, Microsoft traite aujourd'hui à 30 fois les bénéfices attendus à un an, alors que ce ratio dépassait les 60 en 1999', rappelle-t-il.
Les comptes de Nvidia ne serviront pas seulement à déterminer si les valorisations des géants technologiques sont actuellement justifiées, mais aussi à se faire une opinion sur la santé économique des Etats-Unis, qui dépend de plus en plus de l'IA.
A ce titre, la reprise de la parution des indicateurs économiques au cours des jours qui viennent constituera un autre vrai test sur les marchés afin d'évaluer la vigueur de la croissance en cette fin d'année.
Sur ce front, les investisseurs scruteront avec attention aujourd'hui les chiffres des commandes à l'industrie américaines, qui seront connus à 14h30, avant de prendre connaissance jeudi du rapport sur l'emploi pour le mois de septembre, qui aurait dû être rendu public le 3 octobre dernier.
Une attention toute particulière sera par ailleurs réservée aux 'minutes' de la Fed, qui paraîtront demain soir, alors que les hauts responsables de la banque centrale ont récemment cherché à tempérer les attentes d'une nouvelle baisse de taux en décembre.
En cas de grosses déceptions, il ne serait pas totalement déraisonnable d'assister à une consolidation, voire à une correction, que beaucoup d'observateurs appellent de leurs voeux depuis les sommets boursiers inscrits des deux côtés de l'Atlantique cet automne.
La flambée du 'VIX'', qui s'est brusquement tendu de 17% vers 22,40 hier soir, valide d'ailleurs un mauvais scénario technique où la volatilité pourrait s'enflammer à tout moment en direction des 30 points, signe de stress maximum.
Autre voyant d'alerte préoccupant, le S&P 500 a enfoncé hier sa moyenne mobile à 50 jours, qui constituait jusqu'ici un soutien important, un élément graphique qui montre là encore que les canaux haussiers sont désormais menacés.