CAC 40: la semaine s'annonce bien plus calme que la précédente information fournie par Cercle Finance 04/08/2025 à 08:28
(Zonebourse.com) - La Bourse de Paris devrait repartir en légère hausse lundi matin au début d'une semaine qui s'annonce bien plus calme que la précédente.
Vers 8h10, le contrat 'future' - livraison fin août - sur l'indice CAC 40 reprend 54,5 points à 7606,5 points, laissant entrevoir une ouverture plutôt favorable.
Plombé comme le reste des marchés moniaux par les nouveaux tarifs douaniers imposés par Donald Trump aux pays qui n'avaient pas encore conclu d'accord commerciaux avec les Etats-Unis, le CAC avait lourdement décroché de 2,9% vendredi.
Au cours de la semaine écoulée, marquée en outre par la prudence de la Fed et des résultats d'entreprise mitigés, l'indice parisien a chuté de près de 3,7%, une correction hebdomadaire inédite depuis la mi-avril.
Le repli a été un peu moins prononcé à l'échelle du Vieux Continent, puisque l'indice STOXX Europe 600 a lâché 2,6% la semaine passée.
L'aversion pour le risque n'a cependant pas épargné Wall Street, où l'indice S&P 500 a lâché 2,4% sur l'ensemble de la semaine écoulée, ce qui ne s'était plus produit depuis la fin du mois de mai.
Toute la question est maintenant de savoir si cet épisode de consolidation, survenu à l'issue d'une semaine considéré comme 'décisive' par certains analystes, va donner le ton de l'été et de la seconde partie de l'année sur les places financières.
Dans une note parue vendredi, les stratèges de Bank of America estiment que les marchés d'actions européens se bercent de douces illusions face au risque d'une décélération de l'économie mondiale menée par les Etats-Unis.
Les derniers chiffres sur l'emploi, l'ISM manufacturier et la confiance des consommateurs de l'Université du Michigan ont confirmé la semaine passée que l'économie américain ralentissait, mais également que l'inflation restait toujours aussi difficile à maîtriser.
Selon la banque américaine, ce coup de frein pourrait coûter environ 10% au STOXX 600 dans les mois qui viennent.
'Le ralentissement de la croissance mondiale devrait également dominer le récit sectoriel en Europe dans les prochains mois, ce qui laisse présager une sous-performance de plus de 10 % des valeurs cycliques européennes par rapport aux défensives', prévient la firme new-yorkaise.
Problème, la semaine qui s'ouvre aujourd'hui s'annonce faible en volumes d'échanges avec la trêve estivale et l'absence de véritables catalyseurs.
Unique indicateur au programme du jour, les chiffres des commandes à l'industrie aux Etats-Unis seront publiés à 16h00.
Le reste de la semaine sera rythmé par la publication, demain, de l'indice ISM mesurant l'activité dans le secteur des services américain, puis par la réunion de la Banque d'Angleterre (BoE) jeudi et les résultats de groupes comme AMD, bp, Pfizer ou Siemens.
Mais la tendance sur les marchés devrait principalement rester dictée par les questions commerciales, même si la plupart des partenaires des Etats-Unis savent désormais à quels droits de douane s'attendre.
Les investisseurs resteront notamment à l'affût de tout progrès dans les négociations entre Washington et Pékin, cette dernière devant toujours faire face à la date limite du 12 août fixée par l'administration Trump en vue de parvenir à un pacte durable.
'Les marchés d'actions s'inscrivent en baisse car certains craignent que la Fed réagisse trop tard', rappelle Scott Chronert, l'analyste vedette de Citi.
'Mais les nouvelles taxes douanières pèsent aussi, même si nous estimons que le plus gros de l'impact négatif lié aux tarifs sur les marchés est aujourd'hui derrière nous', souligne le stratège.
Les rendements des Treasuries poursuivent leur repli dans le sillage de la publication, vendredi dernier, du rapport sur l'emploi venu conforter le scénario d'une baisse de taux en septembre.
En dépit des données sur l'emploi, le dollar américain a bien performé la semaine passée et repris 1,5% face à l'euro, ce dernier ayant été victime de l'accord commercial jugé défavorable accepté par Bruxelles.
Sur le front du pétrole, les cours du baril sont orientés en légère hausse, le Brent de la mer du Nord se rapprochant des 70 dollars tandis que le brut texan se maintient au-dessus des 67 dollars, bien que l'Opep+ ait décidé hier d'augmenter une nouvelle fois sa production.
Vers 8h10, le contrat 'future' - livraison fin août - sur l'indice CAC 40 reprend 54,5 points à 7606,5 points, laissant entrevoir une ouverture plutôt favorable.
Plombé comme le reste des marchés moniaux par les nouveaux tarifs douaniers imposés par Donald Trump aux pays qui n'avaient pas encore conclu d'accord commerciaux avec les Etats-Unis, le CAC avait lourdement décroché de 2,9% vendredi.
Au cours de la semaine écoulée, marquée en outre par la prudence de la Fed et des résultats d'entreprise mitigés, l'indice parisien a chuté de près de 3,7%, une correction hebdomadaire inédite depuis la mi-avril.
Le repli a été un peu moins prononcé à l'échelle du Vieux Continent, puisque l'indice STOXX Europe 600 a lâché 2,6% la semaine passée.
L'aversion pour le risque n'a cependant pas épargné Wall Street, où l'indice S&P 500 a lâché 2,4% sur l'ensemble de la semaine écoulée, ce qui ne s'était plus produit depuis la fin du mois de mai.
Toute la question est maintenant de savoir si cet épisode de consolidation, survenu à l'issue d'une semaine considéré comme 'décisive' par certains analystes, va donner le ton de l'été et de la seconde partie de l'année sur les places financières.
Dans une note parue vendredi, les stratèges de Bank of America estiment que les marchés d'actions européens se bercent de douces illusions face au risque d'une décélération de l'économie mondiale menée par les Etats-Unis.
Les derniers chiffres sur l'emploi, l'ISM manufacturier et la confiance des consommateurs de l'Université du Michigan ont confirmé la semaine passée que l'économie américain ralentissait, mais également que l'inflation restait toujours aussi difficile à maîtriser.
Selon la banque américaine, ce coup de frein pourrait coûter environ 10% au STOXX 600 dans les mois qui viennent.
'Le ralentissement de la croissance mondiale devrait également dominer le récit sectoriel en Europe dans les prochains mois, ce qui laisse présager une sous-performance de plus de 10 % des valeurs cycliques européennes par rapport aux défensives', prévient la firme new-yorkaise.
Problème, la semaine qui s'ouvre aujourd'hui s'annonce faible en volumes d'échanges avec la trêve estivale et l'absence de véritables catalyseurs.
Unique indicateur au programme du jour, les chiffres des commandes à l'industrie aux Etats-Unis seront publiés à 16h00.
Le reste de la semaine sera rythmé par la publication, demain, de l'indice ISM mesurant l'activité dans le secteur des services américain, puis par la réunion de la Banque d'Angleterre (BoE) jeudi et les résultats de groupes comme AMD, bp, Pfizer ou Siemens.
Mais la tendance sur les marchés devrait principalement rester dictée par les questions commerciales, même si la plupart des partenaires des Etats-Unis savent désormais à quels droits de douane s'attendre.
Les investisseurs resteront notamment à l'affût de tout progrès dans les négociations entre Washington et Pékin, cette dernière devant toujours faire face à la date limite du 12 août fixée par l'administration Trump en vue de parvenir à un pacte durable.
'Les marchés d'actions s'inscrivent en baisse car certains craignent que la Fed réagisse trop tard', rappelle Scott Chronert, l'analyste vedette de Citi.
'Mais les nouvelles taxes douanières pèsent aussi, même si nous estimons que le plus gros de l'impact négatif lié aux tarifs sur les marchés est aujourd'hui derrière nous', souligne le stratège.
Les rendements des Treasuries poursuivent leur repli dans le sillage de la publication, vendredi dernier, du rapport sur l'emploi venu conforter le scénario d'une baisse de taux en septembre.
En dépit des données sur l'emploi, le dollar américain a bien performé la semaine passée et repris 1,5% face à l'euro, ce dernier ayant été victime de l'accord commercial jugé défavorable accepté par Bruxelles.
Sur le front du pétrole, les cours du baril sont orientés en légère hausse, le Brent de la mer du Nord se rapprochant des 70 dollars tandis que le brut texan se maintient au-dessus des 67 dollars, bien que l'Opep+ ait décidé hier d'augmenter une nouvelle fois sa production.