CAC 40: finit en hausse malgré la chute de BNP Paribas information fournie par Zonebourse 20/10/2025 à 17:52
Le CAC40 conclut la séance sur un gain de 0,39%, à 8206 points, tiré par Kering et STMicroelectronics (+4,8% et +4,6% respectivement), mais plombé par BNP Paribas qui lâche 7,7%, après une décision de justice américaine condamnant la banque pour complicité d'exactions au Soudan.
'Nous croyons fermement que ce verdict doit être annulé en appel', indique le groupe, qui affirme que 'ce résultat est manifestement erroné et ignore des éléments de preuve importants que la banque n'a pas été autorisée à présenter'.
Outre-Atlantique, les indices sont à la fête avec un Nasdaq à +1,4% et un S&P500 à +1%, en dépit du retour des inquiétudes entourant la santé des banques régionales et des incertitudes sur les relations commerciales sino-américaines.
'Gardons en tête que les fondamentaux économiques sont bons, l'analyse technique plaide en faveur d'une poursuite de la hausse et nous sommes dans une période de l'année traditionnellement favorable aux actions', rappelait récemment Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Dans des marchés qui évoluent non loin de leurs pics historiques, les indices pourraient cependant redevenir vulnérables aux mauvaises nouvelles, surtout que la semaine qui s'ouvre aujourd'hui s'annonce intense.
L'annonce, vendredi, de la dégradation de la note de la dette française par l'agence S&P montre par ailleurs que les dernières turbulences politiques en France sont bel et bien de nature à pénaliser l'activité économique dans le pays ('S&P' ne valide pas l'hypothèse d'une réduction du déficit à 4,7% en 2026 et anticipe une stagnation à 5,3%).
Mais pas de quoi émouvoir les détenteurs de dette française puisque nos OAT se portent comme un charme, avec une quasi-stagnation à 3,366% (+0,5Pt), et ce qui compte par-dessus tout, c'est que le Bund affiche également +0,6Pt à 2,5850% (le 'spread' reste donc inchangé), les BTP italiens se détendent de -0,6Pt à 3,374%.
Outre-Atlantique, les T-Bonds effacent -1,2Pt : cela semble modeste, mais le '10 ans' repasse sous le seuil symbolique des 4,000% (à 3,9980%).
Les investisseurs vont aussi être attentifs à l'évolution des questions commerciales, avec l'espoir que les récentes tensions observées entre Washington et Pékin s'apaisent en vue de la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping prévue d'ici à la fin du mois.
Au-delà du commerce, les investisseurs attendent aussi d'en savoir plus sur la santé de l'économie, même si le calendrier des indicateurs aux États-Unis s'annonce encore une fois très allégé du fait du 'shutdown' qui frappe actuellement les administrations américaines.
Le Département du Travail publiera malgré tout ce vendredi son rapport sur les prix à la consommation (CPI) pour le mois de septembre, celui-ci étant indispensable pour déterminer l'ajustement du coût de la vie nécessaire au calcul des prestations versées par la Sécurité sociale.
Dans l'ensemble, les économistes attendent une inflation 'de base' (core) peu changée à 3,1% sur un an, un chiffre qui permettrait de conforter les anticipations de deux nouvelles baisses de taux de la Fed d'ici à la fin de l'année.
Les indices PMI mesurant l'activité dans le secteur privé européen seront également suivis de près vendredi, même si ceux-ci devraient montrer que la reprise économique demeure poussive sur le Vieux Continent, avec encore d'importantes divergences entre les services et l'industrie.
Si toutes ces données économiques devaient se révéler décevantes, cela pourrait faire dévier les indices de leur récente trajectoire haussière.Au-delà des indicateurs, les résultats d'entreprises constitueront l'autre élément clé de la tendance sur les marchés cette semaine.
Aux États-Unis, de nombreux ténors de la trempe de Netflix, Tesla, IBM ou Intel dévoileront leurs comptes du troisième trimestre au cours des jours à venir.Les publications s'annoncent tout aussi nombreuses en Europe, où les performances de Kering, Hermès, L'Oréal, Nokia, Roche, SAP, Safran et Thales seront particulièrement attendues.
Sur le FOREX, l'euro est stable face au billet vert, à 1,16 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Kering et L'Oréal annoncent la conclusion d'un partenariat stratégique de long terme, couvrant l'acquisition de la Maison Creed par L'Oréal, la signature des licences de beauté et de fragrances de maisons emblématiques de Kering, et une coentreprise exclusive.
TotalEnergies et Colas, filiale de Bouygues spécialisée dans les infrastructures de transport, annoncent renouveler leur partenariat pour 3 ans afin d'accélérer ensemble la décarbonation des activités de construction en France et à l'international.
À l'occasion du congrès de la Société européenne d'oncologie médicale, à Berlin, Sanofi fait part de données prometteuses de l'essai de phase 2 ALPHAMEDIX-02 évaluant son AlphaMedix contre les tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques (TNE-GEP).
Soitec a annoncé lundi qu'une étude conduite avec le CEA avait permis de démontrer que sa technologie de substrat FD-SOI disposait du potentiel pour devenir une véritable 'puce de référence' dans le domaine de la cybersécurité automobile.
Néovacs annonce avoir reçu une offre ferme d'un investisseur privé suisse portant sur une émission obligataire de 44 MEUR, souscrite en totalité à la signature du contrat. L'opération serait réalisée par Arnity Therapeutics, société en cours de création pour piloter les développements cliniques, sans effet dilutif pour les actionnaires.
'Nous croyons fermement que ce verdict doit être annulé en appel', indique le groupe, qui affirme que 'ce résultat est manifestement erroné et ignore des éléments de preuve importants que la banque n'a pas été autorisée à présenter'.
Outre-Atlantique, les indices sont à la fête avec un Nasdaq à +1,4% et un S&P500 à +1%, en dépit du retour des inquiétudes entourant la santé des banques régionales et des incertitudes sur les relations commerciales sino-américaines.
'Gardons en tête que les fondamentaux économiques sont bons, l'analyse technique plaide en faveur d'une poursuite de la hausse et nous sommes dans une période de l'année traditionnellement favorable aux actions', rappelait récemment Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM.
Dans des marchés qui évoluent non loin de leurs pics historiques, les indices pourraient cependant redevenir vulnérables aux mauvaises nouvelles, surtout que la semaine qui s'ouvre aujourd'hui s'annonce intense.
L'annonce, vendredi, de la dégradation de la note de la dette française par l'agence S&P montre par ailleurs que les dernières turbulences politiques en France sont bel et bien de nature à pénaliser l'activité économique dans le pays ('S&P' ne valide pas l'hypothèse d'une réduction du déficit à 4,7% en 2026 et anticipe une stagnation à 5,3%).
Mais pas de quoi émouvoir les détenteurs de dette française puisque nos OAT se portent comme un charme, avec une quasi-stagnation à 3,366% (+0,5Pt), et ce qui compte par-dessus tout, c'est que le Bund affiche également +0,6Pt à 2,5850% (le 'spread' reste donc inchangé), les BTP italiens se détendent de -0,6Pt à 3,374%.
Outre-Atlantique, les T-Bonds effacent -1,2Pt : cela semble modeste, mais le '10 ans' repasse sous le seuil symbolique des 4,000% (à 3,9980%).
Les investisseurs vont aussi être attentifs à l'évolution des questions commerciales, avec l'espoir que les récentes tensions observées entre Washington et Pékin s'apaisent en vue de la rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping prévue d'ici à la fin du mois.
Au-delà du commerce, les investisseurs attendent aussi d'en savoir plus sur la santé de l'économie, même si le calendrier des indicateurs aux États-Unis s'annonce encore une fois très allégé du fait du 'shutdown' qui frappe actuellement les administrations américaines.
Le Département du Travail publiera malgré tout ce vendredi son rapport sur les prix à la consommation (CPI) pour le mois de septembre, celui-ci étant indispensable pour déterminer l'ajustement du coût de la vie nécessaire au calcul des prestations versées par la Sécurité sociale.
Dans l'ensemble, les économistes attendent une inflation 'de base' (core) peu changée à 3,1% sur un an, un chiffre qui permettrait de conforter les anticipations de deux nouvelles baisses de taux de la Fed d'ici à la fin de l'année.
Les indices PMI mesurant l'activité dans le secteur privé européen seront également suivis de près vendredi, même si ceux-ci devraient montrer que la reprise économique demeure poussive sur le Vieux Continent, avec encore d'importantes divergences entre les services et l'industrie.
Si toutes ces données économiques devaient se révéler décevantes, cela pourrait faire dévier les indices de leur récente trajectoire haussière.Au-delà des indicateurs, les résultats d'entreprises constitueront l'autre élément clé de la tendance sur les marchés cette semaine.
Aux États-Unis, de nombreux ténors de la trempe de Netflix, Tesla, IBM ou Intel dévoileront leurs comptes du troisième trimestre au cours des jours à venir.Les publications s'annoncent tout aussi nombreuses en Europe, où les performances de Kering, Hermès, L'Oréal, Nokia, Roche, SAP, Safran et Thales seront particulièrement attendues.
Sur le FOREX, l'euro est stable face au billet vert, à 1,16 USD.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Kering et L'Oréal annoncent la conclusion d'un partenariat stratégique de long terme, couvrant l'acquisition de la Maison Creed par L'Oréal, la signature des licences de beauté et de fragrances de maisons emblématiques de Kering, et une coentreprise exclusive.
TotalEnergies et Colas, filiale de Bouygues spécialisée dans les infrastructures de transport, annoncent renouveler leur partenariat pour 3 ans afin d'accélérer ensemble la décarbonation des activités de construction en France et à l'international.
À l'occasion du congrès de la Société européenne d'oncologie médicale, à Berlin, Sanofi fait part de données prometteuses de l'essai de phase 2 ALPHAMEDIX-02 évaluant son AlphaMedix contre les tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques (TNE-GEP).
Soitec a annoncé lundi qu'une étude conduite avec le CEA avait permis de démontrer que sa technologie de substrat FD-SOI disposait du potentiel pour devenir une véritable 'puce de référence' dans le domaine de la cybersécurité automobile.
Néovacs annonce avoir reçu une offre ferme d'un investisseur privé suisse portant sur une émission obligataire de 44 MEUR, souscrite en totalité à la signature du contrat. L'opération serait réalisée par Arnity Therapeutics, société en cours de création pour piloter les développements cliniques, sans effet dilutif pour les actionnaires.