CAC 40: en route vers une belle semaine, avec l'aide de Wall Street information fournie par Cercle Finance 08/08/2025 à 08:28
(Zonebourse.com) - La Bourse de Paris devrait ouvrir en légère hausse vendredi matin dans un marché peu animé avec aucun indicateur majeur à l'agenda et de nombreux investisseurs partis en vacances.
Vers 8h10, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison fin août - avance de 15 points à 7727,5 points, laissant entrevoir la poursuite de la dynamique favorable à l'oeuvre ces derniers jours.
A la faveur du récent redressement de Wall Street, le marché parisien devrait engranger des gains confortables sur la semaine qui s'achève, pourtant marquée par de nouveaux remous sur le front des droits de douane.
A ce stade de la semaine, le CAC affiche une hausse hebdomadaire de 2,2%, un score qui devrait lui permettre d'effacer une grande partie des lourdes pertes qu'il avait accusées la semaine passée (-3,6%).
Alors que la mauvaise surprise de l'emploi américain de vendredi dernier avait accentué les craintes d'un ralentissement de la première économie mondiale, les intervenants ont semblé vouloir relativiser cette menace cette semaine.
Ils ont visiblement préféré voir le verre à moitié plein en considérant que la décélération de l'activité Outre-Atlantique était de nature à ouvrir la voie à une baisse de taux de la Fed dès le mois prochain.
D'après le baromètre FedWatch du CME, la probabilité d'un assouplissement de 25 points de base de la part de la Réserve fédérale le 17 septembre est désormais évaluée à plus de 91%.
Les marchés ont en revanche réagi de manière plus prudente aux informations évoquant la nomination de Christopher Waller, un membre de la Fed favorable aux baisses de taux, pour succéder de Jerome Powell à la tête de l'institution en mai 2026.
'Peut-être parce qu'ils craignent une période de 'double présidence' de la Fed avec des communications officielles de la Fed et de Jerome Powell qui seraient parasitées par Christopher Waller', expliquent les équipes d'IG France.
'Autre possibilité: la crainte des marchés d'une Fed qui adopterait une posture plus accommodante, faisant courir le risque d'un retour plus tardif de l'inflation vers l'objectif, ou pire, favorisant un rebond de l'inflation', ajoute la société de courtage.
L'annonce de la nomination de Stephen Miran, le conseiller économique de Donald Trump, en replacement la gouverneure démissionnaire de la Fed Adriana Kugler a suscité moins de réactions.
En Europe, les traders ont également réagi positivement à l'éventualité d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine, même si la Maison-Blanche n'en a pas encore confirmé la date.
'Cette perspective, bien que toujours entourée d'incertitudes, a contribué à réduire les primes de risque sur les actifs exposés à la guerre en Ukraine', souligne Jim Reid, analyste marchés chez Deutsche Bank.
Les investisseurs ont également bien digéré l'annonce par Donald Trump de la mise en place de droits de douane prohibitifs sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs importés aux Etats-Unis.
Cela n'a pas empêché les grandes valeurs technologiques américaines d'amorcer un spectaculaire rebond, portées par la perspective d'une hausse des taux d'intérêt et la thématique toujours porteuse de l'IA.
Le Nasdaq Composite, l'indice de référence de la tech, s'est ainsi rapproché hier à moins de 50 points de son record historique des 21.457,5 points.
Les contrats à terme sur les indices américains signalent pour le moment une ouverture en légère hausse, ce qui devrait permettre aux places new-yorkaises de gagner entre 0,8% et 2,9% sur la semaine.
Si le retour de l'appétit pour le risque a profité aux rendements obligataires, il n'a pas bénéficié au dollar, le billet vert cédant à ce stade de la semaine 2% face à l'euro, dans un contexte d'anticipation des baisses de taux aux Etats-Unis.
Le marché du pétrole demeure volatil, coincé entre les tensions sur le commerce et les craintes d'une surabondance de l'offre.
Le WTI texan, qui perd actuellement 0,5% à 63,5 dollars, se dirige vers une perte de 6% sur la semaine.
Vers 8h10, le contrat 'future' sur l'indice CAC 40 - livraison fin août - avance de 15 points à 7727,5 points, laissant entrevoir la poursuite de la dynamique favorable à l'oeuvre ces derniers jours.
A la faveur du récent redressement de Wall Street, le marché parisien devrait engranger des gains confortables sur la semaine qui s'achève, pourtant marquée par de nouveaux remous sur le front des droits de douane.
A ce stade de la semaine, le CAC affiche une hausse hebdomadaire de 2,2%, un score qui devrait lui permettre d'effacer une grande partie des lourdes pertes qu'il avait accusées la semaine passée (-3,6%).
Alors que la mauvaise surprise de l'emploi américain de vendredi dernier avait accentué les craintes d'un ralentissement de la première économie mondiale, les intervenants ont semblé vouloir relativiser cette menace cette semaine.
Ils ont visiblement préféré voir le verre à moitié plein en considérant que la décélération de l'activité Outre-Atlantique était de nature à ouvrir la voie à une baisse de taux de la Fed dès le mois prochain.
D'après le baromètre FedWatch du CME, la probabilité d'un assouplissement de 25 points de base de la part de la Réserve fédérale le 17 septembre est désormais évaluée à plus de 91%.
Les marchés ont en revanche réagi de manière plus prudente aux informations évoquant la nomination de Christopher Waller, un membre de la Fed favorable aux baisses de taux, pour succéder de Jerome Powell à la tête de l'institution en mai 2026.
'Peut-être parce qu'ils craignent une période de 'double présidence' de la Fed avec des communications officielles de la Fed et de Jerome Powell qui seraient parasitées par Christopher Waller', expliquent les équipes d'IG France.
'Autre possibilité: la crainte des marchés d'une Fed qui adopterait une posture plus accommodante, faisant courir le risque d'un retour plus tardif de l'inflation vers l'objectif, ou pire, favorisant un rebond de l'inflation', ajoute la société de courtage.
L'annonce de la nomination de Stephen Miran, le conseiller économique de Donald Trump, en replacement la gouverneure démissionnaire de la Fed Adriana Kugler a suscité moins de réactions.
En Europe, les traders ont également réagi positivement à l'éventualité d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine, même si la Maison-Blanche n'en a pas encore confirmé la date.
'Cette perspective, bien que toujours entourée d'incertitudes, a contribué à réduire les primes de risque sur les actifs exposés à la guerre en Ukraine', souligne Jim Reid, analyste marchés chez Deutsche Bank.
Les investisseurs ont également bien digéré l'annonce par Donald Trump de la mise en place de droits de douane prohibitifs sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs importés aux Etats-Unis.
Cela n'a pas empêché les grandes valeurs technologiques américaines d'amorcer un spectaculaire rebond, portées par la perspective d'une hausse des taux d'intérêt et la thématique toujours porteuse de l'IA.
Le Nasdaq Composite, l'indice de référence de la tech, s'est ainsi rapproché hier à moins de 50 points de son record historique des 21.457,5 points.
Les contrats à terme sur les indices américains signalent pour le moment une ouverture en légère hausse, ce qui devrait permettre aux places new-yorkaises de gagner entre 0,8% et 2,9% sur la semaine.
Si le retour de l'appétit pour le risque a profité aux rendements obligataires, il n'a pas bénéficié au dollar, le billet vert cédant à ce stade de la semaine 2% face à l'euro, dans un contexte d'anticipation des baisses de taux aux Etats-Unis.
Le marché du pétrole demeure volatil, coincé entre les tensions sur le commerce et les craintes d'une surabondance de l'offre.
Le WTI texan, qui perd actuellement 0,5% à 63,5 dollars, se dirige vers une perte de 6% sur la semaine.