par Pamela Barbaglia, Allison Lampert et Gwénaëlle Barzic
LONDRES/MONTREAL/PARIS, 24 janvier (Reuters) - Bombardier
BBDb.TO a approché le français Alstom ALSO.PA et le japonais
Hitachi 6501.T dans le cadre de sa recherche d'un partenaire
pour fusionner ses activités ferroviaires, le groupe canadien
peinant à contenir ses coûts qui rognent ses marges, ont dit des
sources à Reuters.
Le constructeur travaille avec Citigroup C.N et UBS
UBSG.S pour trouver un partenaire dans le ferroviaire qui lui
permettrait de changer d'envergure afin de mieux affronter la
concurrence du géant public chinois CRRC, numéro un mondial du
secteur.
Bombardier, qui a déjà cédé en 2018 le contrôle de son
programme d'avions régionaux à Airbus AIR.PA , a vu son cours
de Bourse plonger de 37% depuis le début de l'année à la suite
d'un avertissement sur ses résultats de 2019 le 16 janvier.
Il a examiné plusieurs scénarios de fusion ces derniers
mois, y compris une possible alliance avec l'allemand Siemens
SIEGn.DE ou un partenaire chinois, deux pistes qui n'ont pas
abouti, a dit l'une des sources.
Les discussions avec Alstom, conseillé par Rothschild, ont
commencé en juillet et sont devenues sérieuses en septembre, a
dit l'une des sources.
Ces discussions avec le groupe français restent actives mais
Hitachi demeure une option possible, ont dit les sources.
Bombardier, Alstom, Hitachi et Siemens ont tous refusé de
s'exprimer.
(version française Bertrand Boucey)