BIO-UV Group : Bonne résistance des marges et focus cash réussi
information fournie par EuroLand Corporate 04/04/2024 à 08:05

Publication des résultats annuels 2023


Après avoir publié un chiffre d’affaires 2023 en retrait de -16,3% dans un contexte compliqué, Bio-UV communique de bons résultats. L’EBITDA du groupe s’établit à 5,5 M€ (estimation Euroland 5,0 M€), soit une marge en retrait de seulement 100 bps, à 12,8% (estimation Euroland 11,6%), et le RN est toujours en territoire positif. Conformément à la guidance, la génération de FCF a été forte (4,3 M€) et Bio-UV a également pu réduire son endettement net de façon significative (gearing 2023 <70%). 2024 devrait signer le retour à la croissance et une amélioration de la rentabilité.


Perspectives


Pour 2024, Bio-UV devrait renouer avec la croissance organique, notamment via le dynamisme à l’export et sur ses marchés à forte croissance (industriel, REUSE). Côté maritime, le déclin va se poursuivre mais pourrait être partiellement compensé par la montée en puissance des activités de services et de maintenance. Après revue de notre modèle, nous tablons désormais sur l’atteinte d’un CA 2024e de 44,3 M€, faisant ressortir une croissance de +2,9%, purement organique. Côté marges, le changement de mix, la progression des volumes et la poursuite des efforts opérationnels devraient participer à une forte amélioration de la rentabilité. Nous tablons sur l’atteinte d’un EBE 2024e de 6,3 M€, soit une marge de 14,3% (+150 bps). Le focus sur le cash et le désendettement va par ailleurs se poursuivre. Nous modélisons 4,2 M€ de FCF, traduisant la poursuite d’une meilleure gestion du BFR (baisse des stocks, changement de mix vers des services moins consommateurs de trésorerie) et la maitrise continue des CAPEX. Notre atterrissage de dette nette 2024e (ex IFRS 16) tombe à 17,8 M€, soit un gearing de 52%.


Recommandation


Nous confirmons notre objectif de cours de 4,00 € sur le titre et conservons notre recommandation à Achat. Le changement de paradigme que nous sentons en interne (accent mis davantage sur les marges et la génération de trésorerie au détriment d’une croissance un peu plus faible) donne une nouvelle dimension à l’equity story du groupe.