Baromètre AFFO et EY : les Family Offices privilégient le private equity pour leurs investissements information fournie par AOF 30/06/2025 à 15:55
(AOF) - L’Association française du Family Office a présenté son 10ème baromètre en partenariat avec EY. L’étude, qui porte sur l’année 2024 et le début 2025 révèle que le private equity est la première classe d’actifs dans les allocations des Family Offices. Il représente 37,5 % de leurs investissements. Pour l’année en cours, cette tendance se confirme puisque près de la moitié des répondants anticipent une augmentation de leurs investissements en direct, 40 % prévoient une stabilité et 10 % une baisse.
Selon ce baromètre : " cette montée en puissance du private equity s'accompagne d'un engagement croissant dans le capital des PME (40%) et des ETI (30%), confirmant la volonté des Family Offices de soutenir l'économie réelle de manière ciblée, en accompagnant le développement d'entreprises porteuses de croissance durable. "
Les actions cotées sont la deuxième classe d'actifs privilégiée, représentant 17,3 % des allocations. Elle a perdu du terrain (-4 points) par rapport à l'année précédente. Dans le détail, 12,4 % sont des investissements directs, tandis que 4,9 % se font via des fonds. En 2025, les investissements sur des actions cotées devraient progresser selon 30 % des Family Offices interrogés, alors que 65 % estiment qu'ils resteront stables et 5 % anticipent une baisse.
En troisième position, on retrouve l'immobilier d'investissement, qui a représenté 12,8 % des allocations en 2024, soit un repli de plus de 8 points. Ce recul devrait se poursuivre en 2025, selon 30 % des sondés.
Les deux dernières classes d'actifs citées par les Family Offices sont la dette cotée et privée (10,8 % des investissements, en baisse de 2 points par rapport à 2024), et enfin les placements alternatifs, stables par rapport à l'année précédente.
Les secteurs et les objectifs
Au niveau des secteurs, elles privilégient ceux qui allient résilience et innovation avec une préférence pour la technologie (63 %), la santé (49 %), l'immobilier (41 %), l'industrie (33 %) et l'énergie (31 %). La moitié des répondants souhaite conjuguer croissance et rentabilité.
Parmi les préoccupations, la protection de la famille (100 %) et la transmission intergénérationnelle de leur patrimoine culturel et professionnel (98 %) sont et restent les priorités incontestées. Parmi les autres thématiques identifiées, on retrouve les changements de politiques fiscales, la transformation numérique, ou encore la gouvernance. Les familles sont également sensibles aux nouveaux risques, notamment les enjeux liés à l'IA et à la cybersécurité ont notamment fortement progressé.