Banques : les groupes français restent solides

information fournie par Le Revenu 17/03/2023 à 08:03

Du 7 au 13 mars, les titres de BNP Paribas, Crédit Agricole SA et Société Générale ont perdu respectivement 13,54%, 7,35% et 12,76%

La faillite de SVB en Californie a frappé les cours de Bourse des banques européennes. Injustement massacrés.

Du 7 au 13 mars, les titres de BNP Paribas , Crédit Agricole SA et Société Générale ont perdu respectivement 13,54%, 7,35% et 12,76%. La faillite de la Silicon Valley Bank, SVB, a provoqué un choc aussi important que la faillite de Lehman Brothers en 2008 ou l’apparition du Covid.

Une erreur énorme

«SVB a commis une erreur énorme en utilisant ses dépôts à court terme pour acheter des obligations à très long terme afin d'obtenir un meilleur rendement», explique Éric Dor, professeur à l'IESEG. La suite est connue : la remontée des taux a engendré des moins-values et les clients ont paniqué. Un tel déséquilibre ne pourrait pas se produire en Europe.

«Les grandes banques françaises ont des bilans bien plus diversifiés», souligne l’économiste. Elles disposent, en outre, toutes trois de ratios liquidités et de fonds propres (ratio CET1) supérieurs aux sévères exigences réglementaires européennes.

Deux éléments pourtant appellent à la prudence. D’abord la remontée des taux d'intérêt. Les investisseurs réalisent que sa vitesse et l’inversion de sa courbe (si les taux courts de référence des dépôts dépassent ceux des taux longs appliqués aux placements) ne sont pas forcément favorables.

Une sanction exagérée

Ensuite, l’éventualité d’un ralentissement des activités bancaires par excès de prudence. «Il

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