LONDRES, 22 septembre (Reuters) - Banca Generali BGN.MI a
engagé Goldman Sachs GS.N dans le cadre de ses négociations en
vue de racheter la participation de contrôle d'UniCredit
CRDI.MI dans la banque et société de courtage en ligne
FinecoBank FBK.MI , ont dit mercredi deux sources au fait du
dossier.
Les négociations en question achoppent toujours sur le prix
en raison de la grande quantité d'obligations UniCredit que
détient FinecoBank, ont ajouté les sources.
Selon des analystes d'ICBPI, FinecoBank détient 12 milliards
d'euros d'obligations UniCredit et trois milliards d'euros
environ d'autres titres de dette de la banque italienne, le tout
représentant 80% de ses actifs.
FinecoBank jouit d'un traitement comptable et réglementaire
favorable sur ce type d'avoirs puisqu'elle est contrôlée par
UniCredit, a dit l'une des sources. Mais si le propriétaire
changeait, ce régime pourrait se terminer, a-t-elle ajouté.
FinecoBank compte plus d'un million de clients et gère près
de 26 milliards d'euros d'actifs. UniCredit détient 55,4% de son
capital, le nouvel administrateur délégué Jean-Pierre Mustier
ayant vendu une part de 10% dès son entrée en fonction le 11
juillet dernier.
L'opération, si elle se faisait, valoriserait
l'intermédiaire financier en ligne à plus de trois milliards
d'euros, UniCredit exigeant du numéraire uniquement, ont encore
dit les sources.
Jusqu'à présent, Banca Generali propose une solution toute
en titres et "la procédure pourrait être lente; UniCredit veut
une transaction en cash, ce qui se révèle un obstacle de
taille", a dit l'une d'elles, ajoutant qu'UniCredit n'est pas
pressé de vendre FinecoBank.
Assicurazioni Generali GASI.MI , maison-mère de Banca
Generali, , n'a fait aucun commentaire, de même que sa filiale,
FinecoBank et UniCredit. Goldman Sachs n'était pas disponible
dans l'immédiat.
D'autres sources ont dit mardi que trois candidats se
détachaient - Amundi AMUN.PA , Generali GASI.MI et Poste
Italiane PST.MI - pour l'achat de Pioneer, filiale de gestion
d'actifs d'UniCredit, une opération qui pourrait représenter
autour de trois milliards d'euros.
(Pamela Barbaglia et Anjuli Davies, Wilfrid Exbrayat pour le
service français)