Auto File : De Meo fait ses valises (Gucci)

information fournie par Reuters •17/06/2025 à 17:01

((Traduction automatisée par Reuters à l'aide de l'apprentissage automatique et de l'IA générative, veuillez vous référer à l'avertissement suivant: https://bit.ly/rtrsauto))

17 juin - Par Nick Carey , Correspondant automobile européen

Salutations de Londres!

Alors que vous pensiez que le président américain Donald Trump commençait à se lasser d'imposer des droits de douane, il a menacé à la fin de la semaine dernière d'augmenter les droits de douane sur les automobiles afin d'inciter les constructeurs automobiles à réaliser des investissements plus importants aux États-Unis, et plus rapidement.

M. Trump a invoqué un certain nombre d'annonces d'investissement récentes pour justifier une telle mesure, notamment le projet de General Motors d'investir 4 milliards de dollars dans trois usines américaines et de transférer une partie de la production de SUV du Mexique, ainsi que l'investissement de 21 milliards de dollars annoncé par Hyundai en mars.

"Ils n'auraient pas investi 10 cents si nous n'avions pas de droits de douane", a déclaré M. Trump.

Il n'a pas tort. Ces investissements n'auraient pas été annoncés sans la guerre commerciale de M. Trump, bien que l'on ne sache pas exactement quelle part de l'annonce de Hyundai est réellement nouvelle et n'avait pas été annoncée auparavant.

Mais si le fait de fabriquer davantage de voitures aux États-Unis peut protéger les constructeurs automobiles des droits de douane, cela se traduira tout de même par des prix plus élevés pour les consommateurs américains.

Ce qui nous amène au dossier Auto d'aujourd'hui...

* De Meo se retire de Renault

* Lutte contre le crédit d'impôt pour les véhicules électriques aux États-Unis

* Le mea culpa de Musk

* De Meo fait ses adieux à Renault Le directeur général de Renault, Luca de Meo, a brusquement annoncé sa décision de quitter le constructeur automobile français au cours du week-end pour aller diriger Kering , propriétaire de Gucci.

Après avoir redressé un constructeur automobile en difficulté, Luca de Meo va maintenant pouvoir faire de même à la tête d'un conglomérat de luxe criblé de dettes . À court terme, Renault doit s'occuper de choses pratiques, notamment du recrutement d'un nouveau successeur.

Les candidats possibles pour le poste de direction comprennent Denis Le Vot, un initié de longue date de Renault, et Maxime Picat, de la société rivale Stellantis.

Mais le plus difficile sera peut-être de déterminer l'avenir à long terme de Renault. L'entreprise est le plus petit des constructeurs automobiles traditionnels et est même plus petite que les constructeurs allemands de voitures de luxe BMW et Mercedes-Benz.

Renault a également déjà été dépassé par les constructeurs chinois BYD, Geely et Chery, tandis que Changan le dépassera probablement en termes de ventes cette année.

Renault, sous la direction de de Meo, s'est associé à un certain nombre de partenaires et d'investisseurs, dont Google, Qualcomm et le chinois Geely.

Ces initiatives sont intelligentes.

Mais elles mettent également en évidence le défi que devra relever tout directeur général potentiel de Renault, à savoir que pour prospérer dans l'industrie automobile actuelle, les constructeurs automobiles mondiaux doivent investir massivement dans les véhicules électriques et les logiciels. Cela nécessite de l'envergure.

* Lecture recommandée:

* Les difficultés de Ford avec les terres rares

* Inquiétudes concernant l'investisseur chinois de Pirelli

* Les constructeurs automobiles chinois gagnent la course aux VE

* Le crédit d'impôt américain pour les véhicules électriques en rideau? Les Républicains du Sénat américain ont proposé de supprimer le crédit d'impôt de 7 500 dollars sur les ventes de nouveaux VE et de mettre fin au crédit d'impôt de 4 000 dollars sur les VE d'occasion.

Il ne s'agit là que d'une des nombreuses mesures prises par les républicains, sous la houlette de M. Trump, qui ralentiront encore l'adoption des VE par les consommateurs américains.

La semaine dernière, M. Trump a signé trois résolutions approuvées par les législateurs, qui interdisent à la Californie d'imposer des ventes de VE et des règles sur les moteurs diesel, y compris un plan historique visant à mettre fin à la vente de véhicules à essence uniquement d'ici à 2035.

Un groupe de 11 États, mené par la Californie, a immédiatement intenté une action en justice pour contester cette abrogation.

Par ailleurs, l'influente organisation de consommateurs Consumer Reports a exhorté les législateurs républicains à abandonner leur projet de taxe annuelle de 250 dollars sur les VE pour financer les réparations routières.

Les mesures républicaines pourraient ralentir considérablement l'adoption des VE et rendre plus difficile pour les constructeurs automobiles de Detroit de justifier des dépenses importantes pour l'électrification alors qu'ils peuvent pratiquement imprimer de l'argent en fabriquant des camionnettes et des SUV qui consomment beaucoup d'essence aujourd'hui.

Mais, sous l'impulsion de la Chine, le monde extérieur aux États-Unis passe progressivement à l'électricité.

La grande question est de savoir si, à long terme, le pick-up américain suffira à maintenir la compétitivité de Detroit.

* Le mot "désolé" est le plus difficile à prononcer Comme on s'y attendait, le directeur général de Tesla, Elon Musk, a failli s'excuser sur le site pour son altercation avec Donald Trump. Mais il ne s'est pas vraiment excusé.

Outre le fait d'être en froid avec Trump, il est difficile de voir ce que Musk a retiré de son passage à Washington.

Les ventes de Tesla se sont effondrées au premier trimestre, en raison d'une réaction négative des consommateurs à l'égard de la politique de M. Musk. Il a beaucoup à faire pour limiter les dégâts, comme en témoigne le procès intenté par un groupe de propriétaires français de Tesla qui affirment que les véhicules électriques du constructeur sont devenus des "totems d'extrême droite" qui nuisent à leur réputation.

Comme le rapporte mon collègue de Reuters, Chris Kirkham, Tesla est maintenant confronté à un test existentiel alors qu'il vise à lancer des robotsaxis dans sa ville natale d'Austin, au Texas, où les responsables de la sécurité publique sont de plus en plus préoccupés par la position anti-réglementaire de l'État à l'égard des voitures autopilotées. Pour en savoir plus, consultez le site .

Cela fait suite à une décennie de promesses non tenues de véhicules autopilotés par Musk , qui l'année dernière a misé l'avenir de Tesla sur cette technologie alors qu'elle s'éloignait de la poursuite des ventes de VE.

Certains analystes et investisseurs attribuent la majeure partie de la valeur boursière de Tesla aux robotsaxis et aux robots humanoïdes qu'elle n'a pas encore livrés.

* Toyoda repousse la rébellion Les actionnaires de Toyota Motor ont massivement réélu Akio Toyoda au poste de président du conseil d'administration, malgré les critiques des actionnaires étrangers concernant le rachat d'une société du groupe pour 33 milliards de dollars.

M. Toyoda doit en grande partie sa réélection au soutien des investisseurs privés.

Avant l'assemblée générale annuelle du constructeur automobile japonais, les actionnaires de la société de groupe Toyota Industries ont posé des questions aux dirigeants sur l'offre de rachat de 4,7 billions de yens (33 milliards de dollars) du constructeur automobile, que les investisseurs étrangers ont qualifiée d'injuste pour les actionnaires minoritaires.

Pour la première fois en trois ans, Toyoda n'a été contesté par aucune des principales sociétés de conseil en matière de procuration qui avaient précédemment signalé des problèmes de gouvernance.

* Des tours de piste rapides - Stellantisn'est actuellement pas affectée par les goulets d'étranglement dans l'approvisionnement en terres rares en provenance de Chine, mais a déjà connu des problèmes de pénurie par le passé, a déclaré le directeur de ses opérations européennes.

- Ferrari a reporté les plans d'un deuxième modèle de VE qui devait sortir en 2026 à au moins 2028, en raison d'un manque de demande pour les VE de luxe à haute performance, ont déclaré des sources à Reuters.

- Le constructeur britannique de voitures de luxe Jaguar Land Rover a réduit ses prévisions de bénéfices pour l'exercice 2026 sur fond d'incertitude dans l'industrie automobile mondiale concernant les droits de douane américains, ce qui a entraîné une baisse de 5,2 % des actions de la société mère indienne Tata Motors.

- La National Highway Traffic Safety Administration des États-Unis a déclaré qu'elle rationalisait ses examens des demandes déposées par les constructeurs automobiles cherchant à déployer des véhicules à conduite autonome sans les commandes humaines nécessaires comme les volants, les pédales de frein ou les rétroviseurs.

- Les conducteurs sont de plus en plus réticents à acheter des VE, une tendance plus prononcée en Europe qu'aux États-Unis, selon une enquête publiée par Shell.

- Le fonds de pension suédois AP7 a mis sur liste noire et vendu toutes ses actions dans Tesla , en invoquant des violations des droits du travail aux États-Unis.

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