Aramis : une passe difficile

information fournie par Le Revenu •08/12/2022 à 14:55

La crise des semi-conducteurs et les problèmes de chaînes logistiques ont perturbé la production de véhicules neufs, asséchant ainsi le vivier des véhicules pré-immatriculés dont la vente est le métier historique d’Aramis. Les résultats annuels sont dans le rouge.

Son actualité : plombé par une conjoncture très défavorable, le spécialiste de la vente en ligne de véhicules d’occasion vient de conclure son exercice 2021-2022 (clos à fin septembre) par une perte nette de 60 millions d’euros.

Il est vrai, comme le reconnaissent ses dirigeants, que l’activité historique du groupe en France et en Belgique a quasiment disparu en quelques mois faute de véhicules disponibles.

Ainsi, le chiffre d’affaires de l’activité de ventes de voitures pré-immatriculées a reculé de 47,8% sur la période. Et cette importante baisse des volumes a pesé sur les marges, malgré la bonne dynamique commerciale (+70,5%) du pôle «voitures reconditionnées».

Adossé au groupe Stellantis , qui détient plus de 60% du capital, Aramis a les reins solides. Sa dette nette s’élève à 18,4 millions d’euros pour des fonds propres de 210 millions d’euros.

Le groupe peut compter sur l’appui financier de son principal actionnaire pour traverser sans encombre cette période difficile marquée par un ralentissement de la demande en Europe.

En attendant des jours meilleurs…

Conservez [ARAMI] Objectif : 5 euros.Profil : spéculatif.

Prochain rendez-vous : ventes du 1er trimestre, le 25 janvier.