Amobea : le retard de trop ? information fournie par Le Revenu 16/03/2017 à 14:13
Il y a quelques jours, la nomination d’un directeur général a enflammé le cours de Bourse. Une telle annonce laissait espérer que, cette fois, l’autorisation de la technologie d’Amoeba pour traiter l’eau des tours aéroréfrigérantes était imminente, ouvrant la voie à une commercialisation dès cet été. Trois jours plus tard c’est la douche froide.
L’agence française en charge du dossier, l’Anses, n’a pas approuvé le produit. Tout en lui reconnaissant une absence de toxicité pour les santés humaine et animale et pour l’environnement, elle souhaite clarifier certains points avec des experts européens. Le dossier est donc renvoyé à l’Agence européenne des produits chimiques qui devrait conclure l’évaluation en décembre prochain.
Une décision qui pourrait encore prendre du retardCe retard, le troisième en moins d’un an, a entrainé un effondrement du titre. A 12h, il chutait de 32%. Les analystes de Bryan Garnier craignent même que la décision finale prenne encore du retard car «la complexité du dossier demeure inchangée».
Frustré, le fondateur d’Amoeba, Fabrice Plasson estime que ces retards traduisent «la difficulté d’évaluer un microorganisme biocide dans un secteur dominé par les substances chimiques». «Un groupe d’experts européens sur les substances actives microorganismes a été crée en juin 2016 et les experts ont été nommés en mars 2017», remarque Fabrice