Airbus : vents contraires

L’avionneur est attendu sur sa capacité à honorer ses commandes en temps et en heure. Découvrez notre conseil sur le titre Airbus.

Depuis le déclenchement de l’épidémie de Covid-19, les salons aéronautiques se sont plutôt raréfiés, celui du Bourget ayant par exemple été reporté à juin 2023.

Mais, pour la première fois en l’espace de près de deux ans, un salon s’est déroulé la semaine dernière à Dubaï.

Il a fait les affaires d’ Airbus , qui, contrairement à l’américain Boeing , a l’habitude de concentrer l’officialisation d’importants contrats lors de salons professionnels.

Le Dubaï Airshow n’a pas fait exception à cette tradition puisque l’avionneur européen a engrangé 408 commandes et promesses d’achats d’appareils civils – principalement des modèles monocouloirs destinés au trafic court et moyen-courrier (A321neo, A220) – alors que son concurrent historique, toujours plombé par les difficultés de son programme 737Max, n’a remporté que 80 nouvelles commandes.

C’est une vraie performance pour Airbus, dont le compteur de prises de commandes nettes était bloqué à 133 avions à fin septembre. À cette date, son carnet de commandes total pointait à 6.894 appareils.

En repli de 3% sur la semaine, le titre n’a pas profité de l’annonce de ces succès commerciaux d’envergure, souffrant davantage des craintes de nouvelles restrictions sanitaires en Europe.

En réalité, l’attention des investisseurs est beaucoup plus concentrée