Air Liquide a accueilli 50.000 nouveaux actionnaires individuels l’an dernier

Bon nombre des nouveaux investisseurs individuels à la Bourse de Paris qui ont fait leurs premières transactions en 2020 ont jeté leur dévolu sur le champion des gaz industriels. Un choix judicieux.

La crise sanitaire, l’effondrement temporaire des marchés financiers au printemps dernier et les deux confinements ont eu pour heureuse conséquence d’intéresser davantage les Français à la Bourse.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) estimait récemment que quelque 400 000 nouveaux actionnaires sont intervenus en 2020 sur les actions cotées à Paris.

Beaucoup d’entre eux ont visiblement privilégié des valeurs sûres comme Air Liquide , qui a fêté le 20 février dernier les 108 ans de son introduction en Bourse (en 1913).

Fin 2020, plus de 470.000 actionnaires individuels détenaient 33% du capital du groupe (420.000 fin 2019). C’est la part la plus importante dans le paysage des sociétés du CAC 40.

Le poids des actionnaires individuels est aussi une arme anti-OPA pour Air Liquide.

La valeur a très bien résisté en 2020, progressant de 6,4% quand le CAC 40 perdait 7,1%. Non seulement le groupe a distribué un dividende l’an dernier (2,70 euros par action), mais il a surtout versé le montant annoncé en début d’exercice avant que la crise du Covid-19 prenne une ampleur planétaire et conduise bon nombre de pensionnaires du CAC 40 à réduire la voilure en matière de retour à l'actionnaire.

Le succès du groupe dirigé par Benoît Potier repose sur un excellent historique