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Scaf : à Berlin, Emmanuel Macron souligne l'"obligation de résultat" et le "test de crédibilité" européen
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/11/2025 à 12:29

Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz lors d'un sommet sur la souveraineté technologique à Berlin, le 18 novembre 2025. ( POOL / JOHN MACDOUGALL )

Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz lors d'un sommet sur la souveraineté technologique à Berlin, le 18 novembre 2025. ( POOL / JOHN MACDOUGALL )

En déplacement en Allemagne, le chef de l'Etat a appelé à dépasser les frictions entre industriels qui freinent le projet programme d'avion de combat européen (Scaf) et à "regarder l'intérêt général supérieur".

"On y croit, on avance et on va passer les messages qu'il faut aux industries", a déclaré le président lors d'un sommet sur la souveraineté technologique à Berlin.

Lancé en 2017 comme symbole de la coopération de défense entre Berlin et Paris, avant d'être rejoint par l'Espagne, ce projet peine à décoller à cause de divergence entre les entreprises impliquées . Son coût est estimé à plus de 100 milliards d'euros .

"Nous en discuterons dans les prochains jours et prendrons une décision sur la manière de passer à la phase suivante" d'ici la fin de l'année, a déclaré ensuite le chancelier allemand, ajoutant que le projet mobilise des "sommes considérables" et un "effort important" pour les trois pays .

Les exigences de Dassault ralentissent le projet

Le Scaf est amené à remplacer les Rafale français et les Eurofighter allemands et espagnols d'ici 2040, dans un contexte de réarmement européen face aux tensions accrues avec la Russie.

Le projet patine notamment car l'avionneur français Dassault, désigné comme maître d'oeuvre par les trois Etats, réclame désormais plus d'autonomie , ce qui irrite Madrid et Berlin.

"Si l'on veut que l'Europe soit plus forte plus souveraine", il faut une "politique beaucoup plus intégrée" en matière de défense, et "qu'on ait une offre plus européenne", a insisté le président français.

Il a assuré ne pas être "surpris" par les frictions entre industriels, mais la "responsabilité" des pays engagés est de "regarder l'intérêt général supérieur", selon lui.

Un responsable français avait assuré fin septembre que la France était prête à développer "seule" un futur avion de combat, avant qu'Emmanuel Macron ne temporise en appelant Paris et Berlin à "travailler à des solutions communes".

8 commentaires

  • 12:43

    Le Tigre, l'A400M, le NH ne sont pas des échecs, mais des réussites.
    La concorde aussi.


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