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Mort de Silvio Berlusconi : Emmanuel Macron salue la mémoire d'"une figure majeure de l'Italie contemporaine"
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/06/2023 à 09:37

Les dirigeants du monde entier, ses alliés politiques italiens comme ses adversaires, ont souligné l'immense impact du Cavaliere sur la politique italienne.

Silvio Berlusconi à Milan , en Italie, le 23 septembre 2022. ( AFP / FILIPPO MONTEFORTE )

Silvio Berlusconi à Milan , en Italie, le 23 septembre 2022. ( AFP / FILIPPO MONTEFORTE )

Le président français, à l'instar de dirigeants du monde entier, a salué la mémoire de l'une des personnalités les plus turbulentes de l'histoire italienne, l'ex-chef du gouvernement Silvio Berlusconi, décédé lundi à 86 ans.

"Avec le Cavaliere disparaît une figure majeure de l'Italie contemporaine qui avait occupé le devant de la scène politique pendant de nombreuses années", a souligné le président français Emmanuel Macron dans un communiqué.

"Pour moi, Silvio était une personne chère, un vrai ami", s'est ému le président russe dans un télégramme de condoléances adressé au président italien Sergio Mattarella. Le chef du Kremlin a évoqué la ""sagesse", l'"énergie vitale incroyable", l'"optimisme" et le "sens de l'humour" de ce "vrai patriote" qui a "apporté une contribution personnelle inestimable" aux relations russo-italiennes.

Le pape François, lui-même hospitalisé, a salué lundi un "protagoniste de la vie politique italienne qui a assumé des responsabilités publiques avec un tempérament énergique", dans un télégramme signé en son nom par le secrétaire d'État et N.2 du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin.

"Repose en paix mon ami", s'est épanché le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, en légende d'une photo qu'il a publiée sur Twitter le montrant avec Berlusconi, saluant un "grand combattant".

"Une empreinte considérable"

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, s'est dite "attristée". "Il a dirigé l'Italie pendant une période de transition politique et depuis, continué d'œuvrer pour son pays bien-aimé".

Pour le Premier ministre britannique Rishi Sunak, s'exprimant à travers son porte-parole officiel, "Silvio Berlusconi a imprimé une empreinte considérable sur la politique italienne pendant plusieurs décennies".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué "un grand ami d'Israël".

Aux États-Unis, le secrétaire d'État Antony Blinken a accepté d'avancer une rencontre avec le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, pour qu'il puisse rentrer. "Nous pensons au peuple italien en ce moment", a dit Antony Blinken au début de la conférence de presse.

En Italie, le décès de Silvio Berlusconi a suscité de nombreuses réactions, à commencer par celles de ses alliés politiques.

Dans une vidéo envoyée par son cabinet, Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement italien, a salué la mémoire de son allié, un "battant" qu'elle voyait comme "l'un des hommes les plus influents de l'histoire de l'Italie" qui "n'avait pas peur de défendre ses convictions" grâce à son "courage" et sa "détermination".

"Beaucoup l'ont aimé, beaucoup l'ont détesté"

L'ancien Premier ministre et sénateur Matteo Renzi (centre), a observé sur Facebook , que "beaucoup l'ont aimé, beaucoup l'ont détesté : chacun aujourd'hui doit reconnaître que son impact sur la vie politique mais aussi économique, sportive et télévisuelle a été sans précédent". Son allié Matteo Salvini, chef de la Ligue anti-migrants, regrette qu'"un grand Italien nous quitte. Un des plus grands depuis toujours, dans tous les domaines".

Même ses adversaires politiques y sont allés de leur hommage.

"Il a enflammé et polarisé le débat public peut-être comme nul autre, et même ceux qui l'ont affronté en tant qu'opposant politique doivent reconnaître qu' il n'a jamais manqué de courage, de passion, de ténacité" , a salué Giuseppe Conte, ancien Premier ministre et dirigeant du Mouvement 5 Étoiles (M5S).

"La grandeur doit être reconnue même aux adversaires", a réagi l'ancien ministre de la Culture Dario Franceschini (gauche).

"Tout nous a divisés et tout nous divise (...) mais ce qui reste c'est le respect humain dû à celui qui a été un protagoniste de l'histoire de notre pays", a relevé Elly Schlein, cheffe du Parti démocrate (PD, centre-gauche), principal parti d'opposition.

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1 commentaire

  • 13 juin 10:21

    On peut critiquer Berlusconi et ses nombreuses casseroles (enrichissement personnel par la politique, scandales sexuels ) mais on ne peut pas nier que ce fut un personnage hors du commun, excusez du peu : création d'un nouveau style de télévision, nombreux trophées gagnés par le Milan AC et un style unique en politique mêlant populisme et efficacité. L'Italie lui doit beaucoup.


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