Zone euro/PMI-L'industrie manufacturière poursuit son redressement en juillet information fournie par Reuters 01/08/2025 à 10:33
L'industrie manufacturière de la zone euro a poursuivi son redressement en juillet, l'activité des usines s'étant contractée à son rythme le plus faible en trois ans, malgré une baisse des nouvelles commandes et un ralentissement de la croissance de la production, montre une enquête publiée vendredi.
L'indice composite définitif des directeurs d'achat (PMI) de la zone euro, compilé par S&P Global, est ressorti à 49,8 en juillet, confirmant l'estimation "flash", contre 49,5 en juin, atteignant ainsi son niveau le plus élevé depuis juillet 2021.
Il s'approche donc de la barre de 50,0 qui sépare la croissance de la contraction.
La production des usines de la zone euro a augmenté pour le cinquième mois consécutif en juillet, mais à un rythme plus lent, l'indice de production passant de 50,8 en juin à 50,6 le mois dernier, un plus bas de quatre mois.
"L'industrie manufacturière de la zone euro reprend prudemment du poil de la bête. Avec le nouveau cadre commercial convenu entre l'UE et les États-Unis, l'incertitude devrait diminuer, et les signes indiquent une tendance à la hausse continue dans les mois à venir", a déclaré Cyrus de la Rubia, économiste chez Hamburg Commercial Bank.
L'Allemagne, la première économie de la zone euro, a vu son indice PMI manufacturier atteindre son plus haut niveau depuis 35 mois, même s'il reste en contraction. La France et l'Autriche sont quant à eux les moins performants, avec des chiffres identiques de 48,2.
L'Irlande est en tête des performances manufacturières de la zone euro avec un PMI qui ressort à 53,2, bien qu'il s'agisse de son niveau le plus bas depuis deux mois.
Les Pays-Bas et l'Espagne ont tous deux enregistré un PMI de 51,9, ce qui représente un plus haut de 14 mois et de 7 mois respectivement.
Les nouvelles commandes ont légèrement diminué, les ventes à l'exportation s'étant avérées un frein après leur brève stabilisation en juin.
Les coûts des intrants sont restés inchangés après trois mois de baisse, tandis que les prix à la production n'ont pratiquement pas bougé.
(Rédigé par Jonathan Cable ; version française Diana Mandia, édité par Blandine Hénault)