Voitures électriques : le bonus écologique grimpe à 5.700 euros en 2026 pour les véhicules fabriquées en Europe, annonce le gouvernement
information fournie par Boursorama avec Media Services 26/11/2025 à 12:18

"Aujourd'hui, le véhicule électrique le plus vendu en France, c'est une Renault 5 faite à Douai", s'est félicité le ministre de l'Écologie.

La ligne de production des Renault 5 à Douai, le 5 mars 2025. ( AFP / FRANCOIS LO PRESTI )

"Je veux qu'on continue à soutenir la voiture électrique". Le bonus écologique pour l'achat d'un véhicule électrique sera maintenu en 2026 et même augmenté à 5.700 euros pour les véhicules fabriqués en Europe, a annoncé mercredi 26 novembre le ministre de l'Économie, Roland Lescure.

"Je veux qu'on continue à soutenir la voiture électrique", a déclaré Roland Lescure sur France Inter . "On prolonge le bonus automobile l'année prochaine. Il sera même augmenté : si vous achetez un véhicule électrique fait en France, fait en Europe, vous avez jusqu'à 5.700 euros de primes" .

"Aujourd'hui, le véhicule électrique le plus vendu en France, c'est une Renault 5 faite à Douai. Soyons-en fiers et continuons à accompagner ce qu'on appelle l'électrification des usages, de manière à ce qu'on continue à investir dans l'électricité décarbonée, pas chère et faite en France", a-t-il ajouté.

Relocaliser

Après de fortes baisses ces dernières années, et surtout la suppression de la prime à la casse, le bonus écologique pour l'achat d'un véhicule électrique avait été revalorisé le 1er juillet , de 200 à 1.200 euros selon les tranches de revenus, pour atteindre une aide de l'ordre de 4.200 euros pour les ménages les moins riches.

En septembre, le gouvernement avait annoncé une "prime complémentaire exceptionnelle" de 1.000 euros à partir du 1er octobre pour l'achat d'une voiture électrique équipée d'une batterie européenne, afin de "soutenir l'achat de véhicules électriques par les ménages et la transition de la filière automobile en Europe".

"La prime annoncée aujourd'hui vise à favoriser la relocalisation de la chaîne de valeur des véhicules électriques et à soutenir l'emploi industriel sur notre continent", indiquait alors encore le communiqué, à quelques jours d'une réunion à Bruxelles sur l'avenir du secteur automobile européen, fragilisé notamment par la concurrence chinoise.

Il s'agissait "d' envoyer un signal clair aux constructeurs automobiles pour qu'ils se fournissent auprès d'usines européennes de batteries électriques", avait expliqué le cabinet du ministre de l'Industrie Marc Ferracci à l' AFP .