Victoire des magazines français face à « l’intimidation » de Google
information fournie par Le Point 21/02/2025 à 06:10

Dans l'immédiat, Google n'a pas le droit de procéder à un test controversé en France. Le tribunal des activités économiques de Paris a interdit ce jeudi 20 février à l'entreprise américaine de mener une expérience qui visait à désindexer temporairement tous les contenus de presse de ses services pour 1 % des internautes, donnant ainsi raison au Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM). Cette décision n'est pas définitive : elle va s'appliquer, sous peine d'une astreinte de 900 000 euros par jour, « dans l'attente de la décision de l'Autorité de la concurrence », saisie par le SEPM.

« Cette victoire face à Google est une nouvelle étape dans le combat du SEPM en faveur de la reconnaissance de la valeur des contenus de presse. Un grand merci à RSF pour s'être joint à notre cause. Les manœuvres d'intimidation de la presse déployées par les géants du numérique ne sont plus acceptables », se félicite François Claverie, président du SPEM et directeur général délégué du Point .

Google, de son côté, dénonce via un porte-parole « un précédent inquiétant alors que le gouvernement français, il y a à peine une semaine, appelait l'Europe à accélérer l'innovation ».

Bataille sur les droits voisins

L'entreprise a déjà mené cette expérience pendant deux mois et demi dans huit pays européens : Belgique, Croatie, Danemark, Grèce, Italie, Pays-Bas, Pologne et Espagne. Pour 1 % des

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