Tickets restaurant : vers la dématérialisation totale d'ici 2026 information fournie par Boursorama avec Media Services 02/10/2023 à 10:50
Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, a annoncé lundi 2 octobre 2026 la généralisation de "la dématérialisation des tickets-restaurant" d'ici 2026 et "faire en sorte que ça coûte moins cher aux restaurateurs de prendre les tickets-resto."
Alors que 5 millions de salariés en France bénéficient de tickets-restaurant , un quart des restaurateurs les refusent aujourd'hui car "les commissions sont trop élevées pour eux et les démarches sont beaucoup trop lourdes pour eux", a déploré Olivia Grégoire lundi 2 octobre sur franceinfo . Dans ce contexte, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme lance la généralisation de "la dématérialisation des tickets-restaurant" d'ici 2026.
"On va recevoir les organisations professionnelles pour voir ce qui bloque, nous allons accompagner les entreprises pour qu'avant 2026 tout puisse être dématérialisé et on accompagnera aussi les salariés", explique la ministre. "C'est un élément du pouvoir d'achat des salariés et ça me semble important de le simplifier", insiste-t-elle.
Vers un plafonnement des commissions ?
Par ailleurs, alors que l'augmentation de la commission sur les tickets-restaurant papier provoque la colère des commerçants, la ministre annonce avoir "missionné il y a plusieurs mois l'Autorité de la concurrence, pour voir si le fonctionnement du marché des tickets-resto était équitable. Nous aurons les résultats dans les jours qui viennent". Si un "dysfonctionnement de marché était prouvé, je ne perdrai pas de temps pour plafonner les commissions sur les tickets-resto , pour que les restaurateurs ne subissent pas des commissions trop élevées", alors qu'elles sont aujourd'hui "entre 3 et 5%". "Nous les plafonnerons au plancher plutôt qu'au plafond" , assure Olivia Grégoire.
En 2019, les quatre émetteurs historiques ont été condamnés par l'Autorité de la concurrence pour "entente" et ont écopé de 415 millions d'euros d'amendes. Une décision en appel est attendue avant la fin de l'année.