Tennis/Roland-Garros: Swiatek de retour à la maison pour retrouver le chemin du succès information fournie par Reuters 23/05/2025 à 16:26
par Vincent Daheron
Iga Swiatek espère que la terre battue parisienne, sur laquelle elle a déjà remporté quatre Roland-Garros, lui permettra de retrouver son rang après un début de saison compliqué.
"J'adore jouer au tennis ici. Et en-dehors du terrain, je me sens vraiment comme à la maison. J'ai mes endroits et mes routines", a-t-elle reconnu vendredi en conférence de presse.
Vainqueure des trois dernières éditions, la Polonaise de 23 ans se présente au deuxième Grand Chelem de la saison, qui s'ouvre dimanche, à une inhabituelle cinquième place mondiale.
Sans avoir disputé la moindre finale cette saison, Iga Swiatek est sortie en début de semaine du top 3 mondial depuis mars 2022.
Après une correction subie par l'Américaine Coco Gauff en demi-finales à Madrid (6-1, 6-1), elle a ensuite été éliminée dès le troisième tour du WTA 1000 de Rome par une autre Américaine, Danielle Collins (6-1, 7-5).
"Après Rome, j'ai eu beaucoup de temps pour réfléchir à comment j'ai joué et à mon attitude", a-t-elle expliqué. "J'en étais à un point où je savais que je devais changer quelque chose dans mon attitude."
"Récemment, quand je faisais quelques erreurs sur le court, je me focalisais un peu trop dessus."
La quintuple vainqueure en Grand Chelem (avec l'US Open 2022), suspendue un mois à l'automne dernier pour un contrôle antidopage positif, ne doute cependant pas de son jeu.
"Sur le terrain d'entraînement, je jouais bien. Mon tennis est bon, je dois juste le reproduire en match", a déclaré la native de Varsovie.
Conséquence de sa cinquième place mondiale, Iga Swiatek figure dans une partie de tableau difficile.
Opposée au premier tour à la Slovaque Rebecca Sramkova (41e mondiale), elle pourrait croiser en quarts de finale celle qu'elle a battue en finale l'année dernière, l'Italienne Jasmine Paolini, avant un éventuel affrontement en demi-finales face à la numéro un mondiale Aryna Sabalenka.
(Reportage de Vincent Daheron, édité par Blandine Hénault)