Soufiane Rahimi, made in Casablanca information fournie par So Foot 25/06/2025 à 23:31
Il aurait pu rêver de devenir astronaute ou pompier comme n’importe quel gamin, mais non : Soufiane Rahimi voulait juste jouer pour le Raja. Aujourd’hui, il plante aux Émirats, a brillé aux JO de Paris avec sa sélection, et va affronter le Wydad ce jeudi soir à la Coupe du monde des clubs avec son club d’Al-Aïn.
Il n’a jamais eu besoin de plan B. Pas de rêve alternatif griffonné dans un vieux cahier d’écolier. Quand la FIFA lui demande ce qu’il aurait fait s’il n’avait pas été footballeur, Soufiane Rahimi ne marque pas d’hésitation : « J’aurais choisi encore le football. » La réponse n’est pas feinte. Elle vient de loin. De ces rêves silencieux qu’on nourrit depuis l’enfance, quand le ballon n’est pas encore un métier, mais une simple passion. Rahimi n’a pas grandi dans un centre d’élite européen ni dans les académies flamboyantes des clubs du Golfe. Il a grandi au Raja. Dans ses couloirs, ses vestiaires, son atmosphère.
L’ancien ultra devenu le visage du Raja
Son père, Mohamed Rahimi, est le chargé de matériel du club depuis les années 1970. Une figure familière du paysage rajaoui, discret mais incontournable. « Au début, je n’ai eu que des filles, mais secrètement, j’ai toujours rêvé d’un fils, et qu’il joue pour le Raja » , confiait-il à Canal + dans le cadre d’un reportage dédié à son fils. Ce rêve, Soufiane l’a attrapé au vol, sans jamais le lâcher. À 10 ans, il entre au centre de formation du club casablancais. Il y fait toutes ses classes, apprend à dribbler dans les espaces réduits, à lever la tête, à jouer juste.…
EG pour SOFOOT.com
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