Sommet de l'Union africaine: cap sur la zone de libre-échange continentale
information fournie par Le Point 06/07/2019 à 11:10

C'est un rêve vieux de plus de soixante ans qui devient réalité avec le sommet extraordinaire de l'Union africaine qui se tient à Niamey ces 7 et 8 juillet. Celui d'un marché commun africain nommé la zone de libre-échange économique continentale, la Zlec. C'était à l'époque du panafricanisme, avec ses hérauts comme Kwame Nkrumah le Ghanéen, considéré comme père fondateur de l'Organisation de l'unité africaine (OUA). Mais aussi Sékou Touré, le Guinéen, ou encore l'Égyptien Nasser. Leur souhait? ? Organiser une vaste Union africaine avec un volet économique, allant du Caire à Johannesburg et de Dakar à Djibouti. La création à Niamey de « la zone de libre-échange continentale africaine que nous nous apprêtons à sortir des fonts baptismaux » est « historique », a affirmé le président de la commission de l'Union africaine Moussa Faki Mahamat jeudi devant les ministres des Affaires étrangères de l'UA réunis en conseil exécutif pour le sommet de l'organisation. « Malgré les retards, les pères fondateurs (de l'UA) seraient heureux et nous béniraient là où ils se trouvent maintenant », a affirmé, très optimiste, l'ancien Premier ministre tchadien.Lire aussi Ghana - Samia Nkrumah : « Le XXIe siècle est celui de l'unification de l'Afrique »Lire aussi Phébé - L'histoire oubliée du panafricanismeLire aussi L'intégration, ce défi que l'Afrique doit releverSur les traces des pères fondateursPlus de cinquante ans...