Siffler les Bleus, nouveau point noir information fournie par So Foot 12/10/2025 à 00:01
Comme au mois de septembre lors de la venue de l’Islande, le Parc des Princes n’a pas épargné Adrien Rabiot, rejoint cette fois par Florian Thauvin sous les sifflets. Une rengaine loin d’être nouvelle pour les internationaux évoluant dans le stade d’un club rival du leur, mais qui commence à poser question.
Son aventure aurait dû se dérouler autrement. Belle histoire de cette trêve d’octobre avec un retour totalement inattendu après six ans loin de la sélection, Florian Thauvin avait le droit d’espérer un autre accueil de la part des supporters de l’équipe de France. Ravi de le revoir égayer les pelouses de Ligue 1 de son talent chaque week-end, le public français le lui aurait d’ailleurs sans doute accordé dans n’importe quel autre stade que le Parc des Princes. Oui, mais voilà : le nouveau Lensois a le tort d’avoir joué six saisons sous les couleurs de l’Olympique de Marseille, rival du Paris Saint-Germain. Un passif visiblement suffisant pour gâcher, en partie, la feel good story de l’automne. Un cas loin d’être isolé puisque comme en septembre contre l’Islande, Adrien Rabiot a subi le même traitement.
Qu’internationale soit la trêve
Une habitude sous forme d’épisodes malheureux, mais relativement rares depuis la construction du Stade de France. Lequel, malgré sa proximité géographique avec Paris, a toujours fait office de terrain neutre de ce point de vue. Voir un international se faire siffler était, alors, l’apanage des quelques délocalisations de rencontres loin de Saint-Denis. « C’est malheureux d’entendre ça, mais je ne suis pas non plus étonné , relativisait Mathieu Valbuena, face aux médias, un soir de novembre 2014 après avoir observé Lucas Digne être pris pour cible par le Vélodrome. Moi aussi, j’ai été sifflé par le public à Paris. Au Parc des Princes, quand j’y ai joué avec l’équipe de France. » L’année précédente, pour être précis, lors d’un amical contre l’Australie. Une simple guéguerre entre Parisiens et Marseillais ? Pas vraiment, répondrait un Jonathan Clauss hué par l’ensemble du public lillois lors de sa première titularisation avec les Bleus en mars 2022 contre l’Afrique du Sud.…
Par Tom Binet pour SOFOOT.com
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