Sénégal -Ciprovis: «recycler, certes, mais éduquer, c'est mieux!»
information fournie par Le Point 24/04/2019 à 14:25

Dans la plupart des capitales africaines, la gestion des déchets est une problématique réelle. En cause, des habitations souvent difficilement accessibles, surtout pour des camions-bennes. Dans la capitale sénégalaise, seules les habitations longées par des routes goudronnées bénéficient d'un service de ramassage de l'UGC, l'entreprise à laquelle l'État a délégué ce travail.Pour les autres, soit la majorité, un charretier s'improvise éboueur et va déverser les ordures du quartier dans un lieu public. Impunément. Les pourtours des stades dakarois par exemple, malgré les opérations de ramassage de courageux volontaires, restent de vraies décharges à ciel ouvert.Lire aussi Déchets - Sénégal : un casse-tête nommé MbeubeussUn « tricycle » comme nouveau modèle de ramassageLassé et dégoûté par ces scènes, le jeune Abdoul a voulu changer la donne. Son idée : « choisir un modèle de transport qui puisse régler cette problématique. La collecte se fait avec des tricycle motorisés qui peuvent aller dans des zones inaccessibles pour les bennes à ordures ». Le client n'a qu'une chose à faire, trier le recyclable du non recyclable. Plus de mille ménages ont d'ores et déjà signé, ainsi que des entreprises, des restaurants et des hôtels, dans toute la capitale.« Au début, si les gens faisaient appel à nous, c'était simplement pour se débarrasser de leurs déchets. Ce que nous en faisions, peu leur importait. Depuis quelque temps,...