Sébastien Pocognoli, pour soulever le Rocher
information fournie par So Foot 22/10/2025 à 01:39

Sébastien Pocognoli, pour soulever le Rocher

Accroché pour sa première sur le banc de Monaco face à Angers, Sébastien Pocognoli se frotte à un plus gros poisson ce mercredi avec Tottenham en Ligue des champions. Bien qu'encore jeune dans le métier, l’ancien Diable rouge fait l'unanimité jusqu'à présent, lui dont la grande discrétion contraste avec ses qualités de coach moderne et fédérateur.

Dans la vie, il y a ces rendez-vous manqués pour lesquels on peut obtenir une revanche bien des années plus tard. C’est à peu près ce que vient de décrocher Sébastien Pocognoli avec l’AS Monaco. Cet ancien arrière gauche, jadis pisté par quelques grands clubs européens, avait en effet tapé dans l’œil de l’ASM en 2006, à l’époque où il évoluait au Racing Genk. La venue des Monégasques en Belgique pour le superviser avait toutefois tourné au vinaigre. « Ils étaient venus me voir pour décider s’ils me prenaient ou non. J’ai pris un carton rouge ce jour-là, et le deal ne s’est pas fait » , a ainsi narré « Poco » lors de sa présentation en tant qu’entraîneur des Rouge et Blanc.

Qui sait où un tel transfert aurait pu le mener, lui qui n’est jamais parvenu à se faire une place durable chez les Diables rouges dans les années 2010, lorsque les latéraux de métier faisaient pourtant cruellement défaut au sein de la sélection ? Malgré une carrière tout à fait honorable, passée notamment du côté de l’AZ, du Standard de Liège ou encore de Hanovre, le Liégeois n’a jamais fait beaucoup de vagues au Plat Pays. Jusqu’à ce qu’il prenne la tête de l’Union saint-gilloise en tant que coach, avec qui il a créé la sensation en décrochant le titre de champion. Alors qu’il débarque dans l’Hexagone en tant que presque inconnu, Pocognoli aura pour mission de redynamiser un projet sportif bien tristounet ces derniers mois. Et surtout, de montrer aux Monégasques qu’il n’a rien d’une mauvaise blague belge à la Philippe Clement.…

Tous propos recueillis par FL, sauf ceux de Sébastien Pocognoli.

Par François Linden pour SOFOOT.com

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