SCPI : la faible liquidité de la pierre papier crée des turbulences passagères information fournie par Le Revenu 15/09/2023 à 07:05
La baisse des prix de l’immobilier professionnel oblige certains gérants à réduire la valeur des parts. Le secteur pâtit de la remontée des taux et du recul de l'activité. Mais cela fait naître des opportunités pour l'investisseur actif.
Le feuilleton estival de la pierre papier risque de se prolonger à l'automne. Après une première annonce d'AEW Patrimoine en mars, qui a baissé de 8,44% le prix de la part de sa société civile de placement immobilier (SCPI), Laffitte Pierre (1,2 milliard d’euros de capitalisation), Amundi Immobilier a annoncé le 24 juillet des baisses de 12 à 17% pour trois de ses cinq SCPI : Rivoli Avenir Patrimoine, Edissimmo et Genepierre.
Ces trois supports représentent près de 10% de la capitalisation totale des SCPI – environ 9 milliards sur 93,5 milliards d’euros. Et, dans la foulée, BNP Paribas Reim a baissé de 17% la valeur de la part d’Accimmo Pierre (3,9 milliards d’euros de capitalisation).
Diversité de situationsCes sociétés, qui émanent de filiales de grands réseaux bancaires, font partie des poids lourds du secteur. Elles ont été les premières à matérialiser ainsi les signes du retournement du marché de l'immobilier de bureaux, auquel elles sont très exposées. Le segment des bureaux, qui constitue l'essentiel de l'actif des SCPI en volume, autrefois réputé pour sa sécurité, subit à la fois la hausse des taux d'intérêt, le ralentissement économique et l'essor du travail à distance.
«Après la vague du télétravail issue de la crise sanitaire, le retour au bureau est plus fort dans les centres-villes que dans les périphéries», indique Jean-Marc Peter, directeur général de Sofidy.
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