Sandrine Soubeyrand, le jeu de la Dame
information fournie par So Foot 03/05/2025 à 23:11

Sandrine Soubeyrand, le jeu de la Dame

Sandrine Soubeyrand est devenue la deuxième joueuse puis entraîneuse française à remporter la Coupe de France. Avec ce succès de prestige face au PSG samedi, la coach du Paris FC - élue pour la deuxième fois «  Meilleure entraîneuse de la saison » lors des trophées de l'Arkema Première Ligue, poursuit sa route vers les sommets de sa discipline.

Vingt ans presque jour pour jour séparent le premier titre en Coupe de France de Juvisy de celui remporté ce samedi sous le soleil de Calais par son évolution, le Paris FC, face à un PSG qui n’avait pas grand-chose à lui envier. Si depuis Juvisy est devenu Paris, Gaëtane Thiney approche la quarantaine et la famille Arnault a pris la tête du club, Sandrine Soubeyrand fait office de fil rouge entre ces deux époques. Si elle a beau être taiseuse et discrète, « Soub’ » a eu du mal à cacher son émotion lorsque Chiamaka Nnadozie a détourné le tir au but de Jade Le Guilly, offrant au Paris FC « nouvelle génération » le premier titre de sa jeune histoire débutée en 2017. La main ferme de sa gardienne internationale nigériane a également offert à Soubeyrand un ticket d’entrée pour un carré VIP très très restreint : l’ancienne internationale française est ainsi devenue la deuxième tricolore à remporter la Coupe de France en tant que joueuse et en tant qu’entraîneuse après Sonia Bompastor. Si cela peut paraître anecdotique pour certains, le réussir après six ans passés à progresser et imposer son idée à la tête du Paris FC démontre le statut qu’est en train de se bâtir la native de Saint-Agrève.

Un succès qui confirme une saison hors-normes

Pendant que les joueuses du PFC ont assuré le show d’après-match au stade de l’Épopée, enchaînant les danses au milieu de la pelouse agrémentées de lunettes en tout genre rapportées du vestiaire, Soubeyrand a pris le temps de célébrer avec son staff – qu’elle n’oublie jamais de citer lorsque l’on lui tresse des éloges – avant de se présenter émue en conférence de presse : « On a un collectif qui tourne plutôt bien, on a pu rivaliser, on s’est créé des situations, on a joué (…) Qu’il n’y ait pas de vainqueur à la fin, ça me semble assez logique sur la totalité des 90 minutes. Mais plusieurs fois, on a échoué lors des séances de tir aux buts. Donc c’est bien aussi quand ça bascule, c’est que mentalement, on a progressé. » Ce qui fait aussi la force du Paris FC cette saison c’est l’osmose qui règne entre Sandrine Soubeyrand et ses jou

Par Léna Bernard, au stade de l'Epopée pour SOFOOT.com

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