Sanctions, droits de douane... : Donald Trump, dont la patience "s'épuise rapidement", envisage des sanctions contre la Russie
information fournie par Boursorama avec Media Services 12/09/2025 à 17:41

Donald Trump a toutefois minimisé l'intrusion de drones russes en Pologne cette semaine.

Donald Trump à New York, aux États-Unis, le 11 septembre 2025. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / KEVIN DIETSCH )

La patience de Donald Trump envers Vladimir Poutine "s'épuise rapidement", a expliqué vendredi 12 septembre Donald Trump, qui a également évoqué la possibilité d'imposer de nouvelles sanctions contre la Russie.

Le président américain a ajouté, pendant un entretien en direct sur la chaîne Fox News à New York, qu'il fallait aussi convaincre le président ukrainien Volodymyr Zelensky de mettre fin au conflit en Ukraine , déclenché en 2022 par l'invasion russe de ce pays, en déclarant : "Il faut être deux pour danser le tango".

"Quand Poutine voulait le faire, Zelensky ne voulait pas. Quand Zelensky voulait, Poutine ne voulait pas", a-t-il affirmé à propos d'éventuelles négociations de paix.

Cibler le secteur pétrolier

Interrogé pendant l'émission en direct "Fox and Friends" sur les intrusions de drones russes en Pologne cette semaine, Donald Trump a déclaré : "Je ne veux prendre la défense de personne mais ils (les drones, ndlr) ont en fait été abattus". Jeudi le président américain, loin de se joindre aux protestations venues des pays européens de l'Otan, a jugé qu'il y avait peut-être eu une "erreur" de la part de Moscou .

Interrogé sur la forme que prendraient des mesures contre la Russie, Donald Trump a dit vendredi : "Cela consistera à les frapper durement avec des sanctions contre les banques et concernant aussi le pétrole et les droits de douane. Mais je l'ai déjà fait, j'ai fait beaucoup."

Washington est prêt à imposer des droits de douane supplémentaires sur les acheteurs de pétrole russe comme la Chine et l'Inde à condition que l'Union européenne fasse de même, afin de gripper l'économie de guerre russe, a affirmé mardi à l'AFP un responsable américain.