Pourquoi Bercy surveille le rachat des activités stratégiques d’Atos information fournie par Le Point 20/03/2024 à 16:28
« Atos […] a été informé que les discussions avec Airbus concernant la cession de son activité BDS (Big Data & Security) ne se poursuivront pas. » Si le communiqué de l’ex-fleuron français de l’informatique daté du mardi 19 mars est laconique, la nouvelle est brutale.
Le groupe (100 000 salariés, 11,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires) était entré début janvier en procédure dite de « due diligence » – examen approfondi des comptes – avec l'avionneur européen. Airbus devait reprendre la branche BDS, considérée comme les « bijoux de famille » d'Atos parce que hautement stratégiques, pour un montant compris entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros.
« Une cyberarme peut être utilisée en amont d'une intervention terrestre »Cette branche comprend notamment les savoir-faire en matière de supercalculateurs, utilisés dans la défense et le nucléaire, mais aussi en termes de cybersécurité et de maîtrise du cloud. Des activités particulièrement sensibles alors qu'une filiale du groupe doit assurer le bon fonctionnement des systèmes informatiques et garantir la sécurité des données personnelles des participants pendant les Jeux olympiques organisés à Paris cet été.
Atos au bord de la failliteAprès l'échec, il y a un mois, des négociations avec le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky pour le rachat de la branche TechFoundations – qui regroupe les activités d'infogérance –, c'est
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