Pas la peine de le critiquer : Luis Enrique ne fait que son métier
information fournie par So Foot 03/12/2024 à 20:47

Pas la peine de le critiquer : Luis Enrique ne fait que son métier

Tête de proue désormais incontestée de ce PSG débarrassé de ses encombrantes stars, Luis Enrique se retrouve au cœur de la tourmente au moment où les résultats flanchent et où le jeu pratiqué interroge. Cette situation ne saurait étonner personne, tant le technicien espagnol est fidèle à lui-même depuis son arrivée dans la capitale.

Elle aura attendu les toutes dernières heures du mois, mais elle est désormais bien là, concrète : dans la foulée de son triste nul contre Nantes samedi, le Paris Saint-Germain s’est offert sa traditionnelle crise de novembre. Soporifique à l’extrême face aux Canaris, le club de la capitale a vu resurgir de vieux démons qu’il ne connaît que trop bien. Quelques semaines seulement après la prolongation d’un entraîneur qu’il se voyait bien garder aux manettes sur le long terme, voilà que l’heureux élu se retrouve questionné de toutes parts. Et tout ça alors même que l’Espagnol ne fait qu’appliquer ses éternels principes, ni plus ni moins.

Le coup de la panne

Déjà auteur d’un parcours cahin-caha en Ligue des champions, une nouvelle fois illustré sur la pelouse du Bayern Munich en début de semaine, le PSG a cette fois vu déborder ses carences jusqu’en Ligue 1. Plutôt maîtres de leur sujet dans le giron hexagonal depuis le mois d’août, les Rouge et Bleu n’ont certes toujours pas perdu. Mais face à un Nantes en perdition venu uniquement pour défendre, ils ont largement déçu. Mis à part quelques occasions vendangées (une triste habitude désormais) au fil de la première demi-heure, les courageux qui avaient bravé le froid n’en ont pas vraiment eu pour leur argent au Parc des Princes. Des redoublements de passes interminables, un Vitinha à plus de 180 ballons touchés, une possession de balle historique, mais pas la moindre accélération, y compris dans les dernières minutes d’une partie bel et bien bloquée.…

Par Tom Binet pour SOFOOT.com

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