Ouzbékistan : one steppe beyond
information fournie par So Foot 06/06/2025 à 17:58

Ouzbékistan : one steppe beyond

La nouvelle formule de la Coupe du monde, qui permet à 48 équipes, contre 32 auparavant, de disputer la phase finale a offert à la zone Asie (AFC) quatre places qualificatives supplémentaires, soit huit au total. L’Ouzbékistan, fraîchement qualifié pour la première fois de son histoire, fera partie des néophytes pour l’édition 2026 qui se déroulera en Amérique du nord. Retour sur une qualification qui récompense un travail de longue haleine, celle de toute une fédération, celle de tout un pays.

Comme dans le football, tout peux aller très vite dans l’Histoire. Après avoir été sous giron soviétique pendant une grande partie du XXI e siècle, l’Ouzbékistan a obenu son indépendance en 1991. Même si une fédération nationale de football avait été créée en 1946, ce n’est qu’au moment où les chaînes soviétiques se sont brisées que le pays d’Asie centrale ont pu rejoindre la FIFA. Trois années plus tard, en 1994, les Loups Blancs intègrent la Confédération asiatique de football (AFC) et s’engagent pleinement dans le beautiful game international. Après 24 ans d’existence, l’Ouzbékistan se classe à la 57 e place au classement FIFA, mais surtout décroche sa première participation à la Coupe du monde. Longtemps connu comme étant un pays étape sur la route de la soie, qui reliait la Chine à Constantinople (devenue Istanbul), les Ouzbeks pourront désormais exporter leur football soyeux sous les plus grands des projecteurs.

Un accompagnement complet

Pays le plus peuplé de sa région, avec près de 40 millions d’habitants, la Porte de l’Est a lancé un projet, « Objectif 2030 », qui touche aussi bien l’économie, l’écologie que le football. Le genre de programme qu’a aussi pu lancer parallèlement l’Arabie saoudite ou le Qatar. Concrètement, l’État finance ici la création et la modernisation d’académies de football dans tout le pays, avec des centres de référence comme celui du Bunyodkor à Tachkent, surnommé « la Masia de Tachkent ». L’académie qui a révélé Abdukodir Khusanov ou Eldor Shomurodov a su rivaliser avec l’ogre national du Pakhtakor en recrutant les talents très tôt, dès 6 ans, comme nous l’expliquait Narzulla Saydullaev, rédacteur en chef de championat.asia, principal média sportif ouzbek : « Bunyodkor prospecte dans toutes les régions du pays pour y dénicher des talents . Une fois trouvés, ils intègrent ce qui est, pour moi, la meilleure et la plus moderne des académ

Par Victor Foenkinos pour SOFOOT.com

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