Olise et Cherki peuvent-ils cohabiter chez les Bleus ?
information fournie par So Foot 14/11/2025 à 14:11

Olise et Cherki peuvent-ils cohabiter chez les Bleus ?

Alignés côte à côte pour la toute première fois face à l'Ukraine, Michael Olise et Rayan Cherki doivent encore s'apprivoiser pour créer les étincelles espérées. Une association de meneurs de jeu qui pourrait toutefois être revue dans le système à quatre offensifs de Didier Deschamps. Alors, comment cohabiter ?

Leurs premières minutes ensemble sur un terrain étaient à n’en pas douter l’une des attractions de la soirée face à l’Ukraine, à en faire saliver le public du Parc des Princes. S’ils ont beaucoup combiné pendant une grosse heure sur le pré, Rayan Cherki et Michael Olise (déporté sur l’aile droite pour faire de la place à son nouvel ami mancunien) n’ont pas forcément brillé ensemble. Pire : c’est après la sortie de l’ancien lyonnais que le n°11 a finalement posé sa patte sur la rencontre depuis l’axe, organisant le jeu d’une équipe de France enfin dominante. « Michael a toujours cette qualité technique. Il était dans la position à droite où ce n’est pas évident pour lui, mais il a toujours été une solution. Quand il était dans l’axe, avec plus d’espaces, il a pu s’exprimer un peu plus », appréciait Didier Deschamps après la rencontre. Tout en prenant soin de ne pas froisser Cherki : « J’ai fait en sorte de ne pas donner tout à l’un et tout enlever à l’autre. Rayan est un peu plus à l’aise dans cette position axiale. Il aime toucher le ballon et par moment, il est touché dans une zone trop basse au niveau de nos deux autres milieux. Ça demandera confirmation mais je sais que Rayan est capable de changer le cours d’un match. » Alors, le duo mérite-t-il d’être revu, pourquoi pas dès dimanche en Azerbaïdjan ? Certainement, mais avec quels axes d’amélioration ?

Comme une première fois

Comme un symbole, c’est en remplacement d’Olise que Cherki fêtait sa première en cape, en juin dernier face à l’Espagne. Trois jours plus tard, les deux lascars inversaient les rôles contre l’Allemagne : le Mancunien dans la peau du titulaire, le Bavarois dans celle du relayeur peu après l’heure de jeu. Et donc à l’arrivée pas la moindre minute en commun sur le pré, jusqu’à ce jeudi soir. « On peut toujours attendre mieux, mais le positif est qu’on sent qu’ils se cherchent , rassure Yohan Micoud. Ce sont des joueurs qui aiment avoir de l’influence sur le jeu, toucher souvent le ballon et échanger entre eux. Quand on a des joueurs aussi intelligents et forts techniquement, la meilleure chose à faire est d’

Par Tom Binet pour SOFOOT.com

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