OL : un séisme, plusieurs répliques information fournie par So Foot 25/06/2025 à 23:40
Au-delà de l’OL, près de la moitié des clubs français ont écopé d’une sanction lors de leur dernier passage devant la DNCG. Un bilan symptomatique de l’état général du football hexagonal. Et alors que le rôle du gendarme financier consiste à empêcher les abus financiers, elle ne peut guère lutter avec la réalité du foot pro de haut niveau dans lequel les prises de risque sont de plus en plus nombreuses pour assurer sa survie.
De mémoire, la saison des passages devant la DNCG était quelque chose de comparable à la montée des marches du château de Clairefontaine, au deadline-day ou au Soulier d’or européen : un moment anecdotique sur lequel il était inutile de s’attarder. Sauf que depuis quelques années, la visite semestrielle des clubs chez le gendarme financier du foot français s’apparente à un insupportable feuilleton pendant lequel dirigeants et supporters se rongent les ongles en attendant de savoir quelle couleur s’affichera sur le feu tricolore devant lequel leur dossier est étudié. La dernière mouture en date, rendue le mardi 24 juin, s’est révélée particulièrement sévère : sur les 174 clubs inscrits de la Ligue 1 au National 3, 46% d’entre eux ont écopé d’une sanction. La plus marquante d’entre elles étant bien entendu la rétrogradation en Ligue 2 de l’Olympique lyonnais.
Nîmes, Ajaccio et tous les autres
Néanmoins, cette dernière n’est que la face visible de l’iceberg. En consultant la liste publiée par la DNCG, on constate que l’institution est capable de frapper fort à tous les étages. En Ligue 2 par exemple, Ajaccio est rétrogradé en National 1 (le club corse attend cependant la confirmation d’un potentiel rachat). En National 1, justement, le FC Martigues s’est vu proposer son maintien, mais avec retrait de son statut professionnel, et à l’étage inférieur, l’équipe première du Nîmes olympique a carrément été exclue des compétitions nationales.…
Par Julien Duez pour SOFOOT.com
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