Nouvel An: Nuñez promet des interpellations immédiates en cas de problème
information fournie par AFP 31/12/2025 à 21:51

Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, avec de gendarmes à Domont (Val-d'Oise), le 31 décembre 2025 ( POOL / Alain JOCARD )

Le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a assuré qu'il n'allait "tolérer aucun débordement" et a promis des "interpellations systématiques" en cas de troubles, mercredi, à quelques heures du coup d'envoi des festivités du 31 décembre.

"Il y aura interpellations systématiques s'il devait y avoir des fauteurs de troubles (...) Tolérer aucun débordement, je tiens à le préciser, ça ne veut pas dire qu'il n'y en aura pas. Ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas des gens qui vont tenter de commettre des violences urbaines", a déclaré le ministre de l'Intérieur devant plusieurs médias, dont l'AFP.

"Ça veut surtout dire que l'instruction qui est donnée, c'est d'intervenir et d'aller au contact immédiatement. Les policiers et les gendarmes le feront avec beaucoup de fermeté, de détermination pour contenir ces éventuels troubles à l'ordre public", a-t-il prévenu.

Environ 90.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour cette soirée, dont 10.000 pour Paris et la petite couronne.

"S'il devait y avoir des incidents -la probabilité qu'il y en ait elle est quand même très forte puisque chaque année il y en a- nous interviendrons avec beaucoup, beaucoup de détermination: c'est vraiment ce que j'ai demandé aux préfets, qu'on intervienne et qu'on aille au contact, qu'on aille impacter les groupes à risque, de manière à ce que les troubles à l'ordre public cessent immédiatement. En tout cas le plus rapidement possible", a-t-il martelé.

Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, avec des pompiers à Villiers-le Bel (Val-d'Oise), le 31 décembre 2025 ( POOL / Alain JOCARD )

Le ministre de l'Intérieur a sillonné l'île-de-France, mercredi, au contact des forces de l'ordre engagées pour le passage à la nouvelle année: il s'est ainsi rendu dans le Val-d'Oise, à la brigade de gendarmerie de Domont avant d'aller visiter le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de Villiers-le-Bel ou d'aller à la rencontre de celles et ceux qui effectuent des contrôles à la gare de Garges-Sarcelles.

Sur des terres qu'il connaît bien, l'ancien préfet de police de Paris est ensuite allé en Seine-Saint-Denis pour échanger avec des policiers, nationaux et municipaux, de Saint-Ouen.

Il a fini sa tournée à Paris sur les Champs-Elysées d'abord puis dans la caserne Rousseau, située dans le 1er arrondissement de la capitale. A chaque fois, son message était le même: "de la fermeté". "Et bon courage pour ce soir!".

La veille, dans une circulaire adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République, le ministre de la Justice Gérald Darmanin avait réclamé "la plus grand fermeté", demandant aux parquets "de requérir de la prison ferme" en cas de violences contre les forces de l'ordre ainsi que "contre les femmes et les enfants".

L'année dernière, environ 90.000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés sur l'ensemble du territoire pour la nuit de la Saint-Sylvestre.

Au total, il y avait eu 984 véhicules incendiés, 420 interpellations et 310 gardes à vue.