"Non à la casse des services publics" : des élus PS "en colère" face aux restrictions budgétaires demandées aux collectivités information fournie par Boursorama avec Media Services 20/11/2024 à 16:47
Le PS dénonce le projet de loi de finances pour 2025 qui "s'attaque frontalement au budget des collectivités locales et opère la plus grande saignée des services publiques de proximité", explique un communiqué.
Le PS dénonce "la casse des services publics" de proximité, après les restrictions budgétaires demandées aux collectivités en 2025 pour réduire le déficit public. Une centaine d'élus socialistes ont ainsi exprimé leur "colère", devant le Congrès des maires à Paris mercredi 20 novembre.
En présence du premier secrétaire du PS Olivier Faure, du chef des députés socialistes Boris Vallaud, du patron des sénateurs PS Patrick Kanner, et du premier vice-président délégué de l'Association des maires de France André Laignel, les élus, arborant leurs écharpes tricolores, se sont réunis derrière une banderole sur laquelle était inscrit "Ecole, police, soignants, associations... On supprime quoi ? Non à la casse des services publics". Le PS dénonce le projet de loi de finances pour 2025 qui "s'attaque frontalement au budget des collectivités locales et opère la plus grande saignée des services publiques de proximité", a-t-il expliqué dans un communiqué.
"Une colère qui doit conduire le gouvernement à reculer"
Une contribution de "cinq milliards d'euros" est ainsi demandée aux collectivités pour réduire le déficit public, mais les associations d'élus évaluent plutôt la facture à 11 milliards d'euros. Mais le Sénat devrait se prononcer en faveur d'une réduction de la contribution à deux milliards d'euros, selon le président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille (UDI). Pour Olivier Faure, ces restrictions budgétaires "ce seront des conditions d'étude pour nos écoliers qui seront plus difficiles, ce sera la transition énergétique qui sera repoussée, ce sera tous ces grands défis que les collectivités relèvent aujourd'hui, et que nous ne relèverons pas" faute de moyens. "C'est la raison pour laquelle s'exprime ici une colère qui doit conduire le gouvernement à reculer", a-t-il ajouté.
Le Parti socialiste a lancé une campagne de mobilisation, avec notamment une tribune signée par 1.400 élus locaux, une pétition ayant recueilli à ce jour plus de 10.000 signatures et des actions de sensibilisation.