Ni putes ni soumises à la rue en 2020 information fournie par Le Point 29/12/2019 à 11:21
En novembre 2016, le mouvement Ni putes ni soumises, fondé par Fadela Amara, était expulsé de ses locaux au sein de la maison de la Mixité, à Paris, pour impayés de loyer. Trois ans plus tard, l'association présidée par Stéphanie Rameau va devoir quitter les bureaux qu'elle occupe à Montreuil pour la même raison, explique Le Journal du dimanche.Avec près de 11 000 euros de loyers impayés, Ni putes ni soumises sera à la rue dès le 1er janvier 2020. Sur Twitter, le 26 décembre, l'association expliquait même devoir vider ses locaux dès ce dimanche et chercher un local gratuit ou un espace pour entreposer le mobilier.Que s'est-il passé pour que le mouvement lancé en 2003 par Fadela Amara, qui rejoindra en 2007 le gouvernement de François Fillon, se retrouve dans cette situation ? « On nous laisse mourir. En 2019, on n'a eu presque aucune subvention. La République nous a abandonnés alors qu'on a toujours défendu ses valeurs et l'émancipation des femmes », regrette sa présidente dans les colonnes du JDD.La chute des subventionsCertaines années, le mouvement de lutte contre les violences faites aux femmes a reçu jusqu'à 500 000 euros de subventions. Mais, aujourd'hui, la source s'est tarie, dénonce la présidente de NPNS, qui interpelle Marlène Schiappa. « On nous avait fait des promesses, mais on n'a rien eu. Marlène Schiappa nous a reçus une fois en 2017, puis plus rien. Elle n'a jamais répondu à nos messages. »Le cabinet...