Mondial des clubs : un terrain de jeu idéal pour les nouvelles recrues information fournie par So Foot 14/07/2025 à 00:09
Critiquée, la Coupe du monde des clubs qui s'est clôturée ce dimanche aux États-Unis a eu un mérite : permettre aux entraîneurs européens de tester les nouveaux joueurs arrivés dans leurs effectifs à l’intersaison. Un avantage de taille quelques semaines avant le début de la cuvée 2025-2026.
Dans l’Histoire avec un grand H, les États-Unis ont pris la mauvaise habitude de considérer les pays du monde comme un vaste terrain de jeu pour tester leurs lubies. Donald Trump, protectionniste accompli qui ne porte pas vraiment l’Europe dans son coeur, n’aurait certainement pas imaginé que pendant cet été 2025, des citoyens du Vieux Continent viendraient, à leur tour, utiliser les US comme laboratoire pour tester les nouvelles recrues de leurs effectifs. Pourtant, à l’heure du bilan de cette première édition, voila que c’est bien l’un des rares point positif de cette coupe du monde des clubs organisée aux States par la FIFA.
Une compétition sans une immense pression
Au delà d’entendre pour la première fois Mamadou Sakho et Jérôme Rothen au micro de DAZN, les spectateurs de cette compétition new look ont découvert les nouvelles coqueluches des clubs participants : Trent Alexander-Arnold au Real Madrid, Rayan Cherki à Manchester City, Jonathan Tah au Bayern, et évidemment le serial buteur Joao Pedro, auteur d’un doublé dès son premier match avec Chelsea contre Fluminense et buteur en finale face au PSG. Toutes ces recrues ont découvert aux States un environnement propice à l’intégration, au sein d’effectifs exténués par une saison aussi longue que la route 66. Sous une étouffante chaleur américaine, ces joueurs ont apporté un vent de fraicheur à leurs entraîneurs. Pep Guardiola ne dit pas autre chose : « On avait besoin de ces recrues après tous les matchs disputés cette saison avec les mêmes joueurs », a indiqué l’habitant new yorkais par intérim avant le début de la compétition sur le site de son club. Face à des adversaires plutôt abordables (Wydad Casablanca, Al-Aïn, et même la Juventus), City a pu lancer ses nouvelles flèches sous une pression moindre. Pour une raison qui devrait déplaire à Gianni Infantino : cette compétition n’est pas aussi prestigieuse que la Premier League et ne le sera probablement jamais.…
Par Mathis Blineau-Choëmet pour SOFOOT.com
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